Après les produits d’épicerie, ce sont les produits frais qui bénéficieront d’un panier au prix plafonné. 7,5 kg de fruits et légumes, viandes et poissons pour 5000 francs maximum. L’accord interprofessionnel de modération des prix a été signé ce lundi au gouvernement.
Caroline Antic-Martin, Michel Marin et Marguerite Poigoune (CM) •
Six kilos de fruits et légumes de saison, plus un kilo et demi de viande et de poisson, soit sept kilos et demi à 5000 francs CFP maximum, voilà de quoi sera fait le panier produits frais, proposé à partir du 1er novembre dans toutes les enseignes de plus de 1000m2.
Des produits frais à un moindre coût
Avec ce deuxième bouclier prix, le gouvernement espère redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs. Un mois après la mise en place du premier bouclier sur une centaine de produits d’épicerie, les prix de ces articles auraient baissé en moyenne de 21%.
« On voit que ce bouclier qualité-prix produit ses effets aujourd’hui, on voit que la concurrence marche. On est très satisfait de ce dispositif et c’est pour çà que c’était important de lancer aujourd’hui ce bouclier qualité-prix frais avec des fruits et légumes, du poisson et de la viande, pour que les Calédoniens puissent bénéficier de ces produits frais à moindre coût » explique Christopher Gygès, le membre du gouvernement en charge de l’économie et des mesures de relance. Christopher Gygès qui salue également « le travail qui a été fait par les différents professionnels en très peu de temps pour se mettre d’accord sur une première étape de bouclier qualité-prix frais qui sera appelé à durer dans le temps ». Christopher Gygès au micro de Marguerite Poigoune
« Dès lors qu’on a une mesure qui permet au consommateur calédonien d’accéder à des fruits et légumes plus facilement, là, en l’occurrence ce sera le prix qui va permettre peut être d’augmenter la consommation des Calédoniens, nous, on se félicite de cette initiative du gouvernement bien sûr » commente Marc Viallon, président de l’Interprofession fruits et légumes de Nouvelle-Calédonie.
« Chaque opérateur va trouver des solutions en interne pour être mieux placé que son concurrent » rajoute Frédéric Pratelli, président du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie. « Ce n’est pas une guerre, c’est simplement le libre jeu de la concurrence et de pouvoir donner aux opérateurs le fait de pouvoir faire leur métier de commerçant et d’acheteur ». Frédéric Pratelli se félicite de l’implication des professionnels.
De son côté, l’UFC Que Choisir est inquiète. L’association de consommateurs ne comprend pas notamment l’évaluation du prix maximum de 2500 francs fixé par le gouvernement et ses partenaires pour six kilos minimum de fruits et légumes. Luce Lorenzin, présidente de l’UFC que choisir, jointe par Marguerite Poigoune.
BQP Itw Lorenzin
Lire ci-dessous le communiqué de l’UFC Que Choisir :