Brèves du Pacifique

En bref ce qui fait l'actualité dans la région Pacifique, le mercredi 28 septembre.

Forum des îles du Pacifique

Les Samoa américaines se verraient bien suivre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française et devenir membre à part entière du Forum des îles du Pacifique. 
 Le gouvernement de ce territoire non incorporé des États-Unis est en train de se renseigner auprès des autorités américaines sur les éventuels problèmes juridiques qui pourraient survenir. « La pêche, le commerce, le développement touristique sont des questions qui intéressent tous les territoires du Pacifique et nous devons collaborer, ce serait à notre avantage », estime Lulogologo Joseph Pereira, adjoint du gouverneur des Samoa américaines, Lolo Moliga. 
 
Les Samoa américaines espèrent avoir le soutien des États-Unis.

Parlement de Nauru

Après 15 mois d'attente, les anciens députés de Nauru accusés d'avoir perturbé le bon fonctionnement du Parlement vont pouvoir se défendre, leurs avocats sont arrivés d'Australie.
L'affaire remonte à juin 2015 ; des partisans de l'opposition avaient manifesté devant le Parlement de Nauru, pour demander la réintégration de cinq députés suspendus. Plusieurs membres de l'opposition avaient été arrêtés à la suite de cette protestation, qualifiée de « lamentable, décevante et illégale » par le président Baron Waqa.
Depuis, aucun des accusés n'a été entendu par la justice. L'un d'entre eux, Matthew Batsiua, affirme que « les autorités ont interdit aux avocats nauruans de [les] représenter ». Les accusés ont donc fait appel à des avocats australiens de Sydney, mais leurs demandes de visa ont été refusées dans un premier temps. Il a ensuite fallu trouver de l'argent pour les faire venir :« Nos salaires ont été retenus, on n'avait pas les moyens de les payer », raconte Matthew Batsiua. Une campagne de financement participatif a été lancée avec succès. Maintenant que les avocats australiens sont à Nauru, les anciens députés nauruans et quelques uns de leurs partisans vont pouvoir être jugés.
 
Mariannes du Nord
L'aménagement du littoral fait peser une menace supplémentaire sur des récifs coralliens déjà mal en point. C'est le Comité américain pour les récifs de toutes les îles qui tire la sonnette d'alarme, rapporte le Marianas Variety. Sa présidente, Fran Castro Houk, explique que les récifs ont été durement touchés ces trois dernières années par des épisodes de blanchiment et que la pollution engendrée par le développement rapide du littoral limite leur potentiel de récupération. Elle pointe aussi du doigt« une augmentation du nombre de bateaux » et de touristes. Fran Castro Houk appelle les différentes organisations locales à coopérer pour protéger au mieux les coraux.