Lorsqu’elle apprend qu’elle est qualifiée dans la finale solo de bachata semi-professionnel, Leslie Rutily pousse un crie de joie et de soulagement. Les larmes perlent sur ses joues. La Calédonienne est engagée, depuis le 4 décembre dernier, dans les championnats du monde de danses latines, au Mexique.
"Je n'ai pas arrêté de pleurer"
Désormais installée à Clermont-Ferrand, la danseuse, vice-championne de France en solo, a quitté son travail depuis le mois de mai dernier, pour se consacrer à sa passion. Dans la catégorie semi-professionnelle, elle s’est imposée en demi-finale, face à 15 autres danseuses.
Elle n’atteint finalement pas le podium en finale, mais remporte une belle 5e place. "Quand j’ai su que j’étais en finale, je n’ai pas arrêté de pleurer. C’était incroyable. C’est un rêve qui se réalise. Ca fait plus de dix ans que je danse et d’avoir quitté la Calédonie pour vivre ce rêve, c’est incroyable", révèle la jeune femme.
Elle était engagée dans trois autres catégories : duo mixte, dans laquelle elle obtient la 3e place avec son partenaire. En équipe mixte elle décroche la 2e place et en catégorie solo bachata professionnel, elle termine à la 12e place. "Les journées ont été très difficiles moralement, parce qu’on a beaucoup d’entraînements que ce soit pour les deux solos, les danses en équipe et le duo. C’est éprouvant, mais le travail paye", assure la calédonienne.
"C'est beaucoup de sacrifices"
De beaux résultats à l’échelle internationale. Le fruit d’heures d’entraînements et de sacrifices. Car les chorégraphies sont perfectionnées au millimètre. "Pour avoir la chance de participer à ces compétitions-là, il y a énormément de travail. C’est beaucoup de sacrifices. Je m’entraîne beaucoup à Lyon, alors que j’habite à Clermont-Ferrand. Je fais quatre heures de route pour pouvoir m’entraîner avec le groupe et pour mes solos", révèle la danseuse.
Au-delà de l'investissement personnel, les déplacements à l'international ont un coût, à la charge totale des danseurs.
C’est beaucoup d’investissements. Mais pour ses rêves, on peut faire beaucoup de choses.
Leslie Rutily, danseuse calédonienne
Des rêves et des trophées durement gagnés, qu’elle va continuer à partager avec ses élèves, à son retour dans l’Hexagone.