Depuis 1989, 1782 Calédoniens sont passés par le programme 400 cadres devenu ensuite cadres avenir. Un dispositif de formation visant au rééquilibrage et à l’accession des kanak aux responsabilités, principalement dans la fonction publique.
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Dans la continuité du programme « 400 cadres » lancé en 1989 après la signature des Accords de Matignon, Cadres avenir bénéficie à près de 75 étudiants par an, soit plus de 1500 personnes engagées dans 1782 parcours.
En moyenne, 71% des bénéficiaires de ce dispositif sont d’origine kanak (60% sont issus des Îles Loyauté).
La majorité des cadres formés revient en Nouvelle Calédonie. Ils travaillent à 56% dans le secteur public et à 44% dans le secteur privé et plus de la moitié trouve un emploi dans la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures.
Depuis août 2016, deux avocats ont prêté serment, deux personnes ont réussi le concours de greffiers et une autre le concours des finances publiques.
Nous avons un commissaire de police, qui occupe le poste d’Adjoint au chef du renseignement, et un chef de la sureté urbaine. 95% des commandants de police sont calédoniens. Sur un effectif de 421 fonctionnaires de la police nationale, seuls 24 sont métropolitains.
Au sein de la gendarmerie, sur 532 personnels, plus de 200 sont originaires du pays et 99 sous-officiers.
Enfin, en matière d’enseignement, près des deux tiers des professeurs des écoles sont calédoniens.
Depuis 2017, un dispositif d'excellence a été lancé pour intégrer la fonction publique d'Etat.
Le reportage de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane
Thierry Lataste, le Haut-Commissaire de la République était l’invité du journal télévisé de Dave Waheo-Hnasson ce 26 juin.
Parmi les questions posées :
Comment faire évoluer le dispositif ?
Faut-il plus d'étudiants ou de professionnels ?
Qu’en est-il de la priorité aux kanak ?
On écoute Kirvin Wadrawane et Valérie Dunais, d'anciens bénéficiaires du programme au micro de Gaël Detcheverry et de Bénédicte Piot-Gambey
Thierry Lataste est revenu également sur les suites possibles du dispositif Cadres Avenir :
En moyenne, 71% des bénéficiaires de ce dispositif sont d’origine kanak (60% sont issus des Îles Loyauté).
La majorité des cadres formés revient en Nouvelle Calédonie. Ils travaillent à 56% dans le secteur public et à 44% dans le secteur privé et plus de la moitié trouve un emploi dans la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures.
Depuis août 2016, deux avocats ont prêté serment, deux personnes ont réussi le concours de greffiers et une autre le concours des finances publiques.
Nous avons un commissaire de police, qui occupe le poste d’Adjoint au chef du renseignement, et un chef de la sureté urbaine. 95% des commandants de police sont calédoniens. Sur un effectif de 421 fonctionnaires de la police nationale, seuls 24 sont métropolitains.
Au sein de la gendarmerie, sur 532 personnels, plus de 200 sont originaires du pays et 99 sous-officiers.
Enfin, en matière d’enseignement, près des deux tiers des professeurs des écoles sont calédoniens.
Depuis 2017, un dispositif d'excellence a été lancé pour intégrer la fonction publique d'Etat.
Le reportage de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane
Et maintenant ?
L’anniversaire de Cadres avenir a été célébré ce mercredi au centre culturel Tjibaou à travers deux tables rondes abordant le bilan et les perspectives de ce programme.Parmi les questions posées :
Comment faire évoluer le dispositif ?
Faut-il plus d'étudiants ou de professionnels ?
Qu’en est-il de la priorité aux kanak ?
On écoute Kirvin Wadrawane et Valérie Dunais, d'anciens bénéficiaires du programme au micro de Gaël Detcheverry et de Bénédicte Piot-Gambey
Thierry Lataste est revenu également sur les suites possibles du dispositif Cadres Avenir :