Si la question n'est pas nouvelle, la crise du Covid 19 et le ralentissement économique l'ont remise au centre des préoccupations. Selon l’IAC plus de la moitié des produits alimentaires que nous consommons est importée. Alors comment les Calédoniens pourraient-ils consommer plus de produit locaux ?
Aux abords de la montagne des Sources, se trouvent peut-être les éléments de réponse à la question de l’autonomie alimentaire. Entre agriculture responsable et volonté de production extensive, Arie, agriculteur, voit une opportunité dans le contexte actuel de crise.
« Principalement mes producteurs sont sur Yaté » explique ainsi Olivia Lelong, vendeuse au marché municipal de Nouméa. « Après, je travaille un petit peu avec le Nord, La Foa, Mouirange, on a plein de petits producteurs un peu partout. On prend leurs bons produits et on fait un assemblage ».
« C’est un sujet qui est crispant la cherté de la vie en Calédonie, et il y a des possibilités de consommer local. Maintenant, il faut savoir comment cuisiner. Il faut savoir comment utiliser judicieusement les produits » explique Gabriel Levionnois, chef cuisinier et membre fondateur de Pacific Food Lab. « Dès lors qu’on investit de l’argent dans le pays en achetant des produits locaux, c’est plus de travail, c’est plus d’argent pour les communautés, et du coup, c’est plus de valeur ajoutée, économique, sociale et environnementale ».
Il y a aujourd’hui une entente cordiale sur la nécessité d’une autonomie alimentaire à cause de la pandémie. Reste la mise en oeuvre d’un travail convergent entre les différents acteurs, et notamment politiques.
Le reportage de Nathan Poaouteta et Michel Marin.
S’organiser
« Depuis l’histoire du Covid, beaucoup d’agriculteurs se posent des questions sur l’opportunité de faire plus de production. Faire plus de production, c’est une chose, mais il faut que ce soit fait de manière à ce qu’il n’y ait pas par exemple que tout le monde se mette à faire de la pastèque ou du melon. Il faut qu’il y ait quand même une organisation qui soit faite ».Encore du chemin
S’organiser, mutualiser, se regrouper, il reste un long chemin à effectuer. La réalité aujourd’hui veut que chaque distributeur de produits passe par ses propres sentiers.« Principalement mes producteurs sont sur Yaté » explique ainsi Olivia Lelong, vendeuse au marché municipal de Nouméa. « Après, je travaille un petit peu avec le Nord, La Foa, Mouirange, on a plein de petits producteurs un peu partout. On prend leurs bons produits et on fait un assemblage ».
Utiliser judicieusement les produits
Si la valorisation des circuits courts du producteur au consommateur est dans l’air du temps, tout comme le bien-être alimentaire avec le plan Do Kamo, il reste la question de l’accessibilité des produits pour tous. Quel est alors le juste prix ?« C’est un sujet qui est crispant la cherté de la vie en Calédonie, et il y a des possibilités de consommer local. Maintenant, il faut savoir comment cuisiner. Il faut savoir comment utiliser judicieusement les produits » explique Gabriel Levionnois, chef cuisinier et membre fondateur de Pacific Food Lab. « Dès lors qu’on investit de l’argent dans le pays en achetant des produits locaux, c’est plus de travail, c’est plus d’argent pour les communautés, et du coup, c’est plus de valeur ajoutée, économique, sociale et environnementale ».
Il y a aujourd’hui une entente cordiale sur la nécessité d’une autonomie alimentaire à cause de la pandémie. Reste la mise en oeuvre d’un travail convergent entre les différents acteurs, et notamment politiques.
Le reportage de Nathan Poaouteta et Michel Marin.