Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure hors du Caillou ? Cette semaine, Antoine Jameux, étudiant.
Après des débuts hésitants, Antoine a trouvé sa voie. Avec en tête, un schéma très clair de son futur, il fonce vers son avenir.
Mordu de mécanique et de sports automobiles – « j’aime tous les engins qui ont un moteur » - le Calédonien se destine à devenir ingénieur. « Je m’imaginais faire une prépa puis intégrer une école en lien avec l’automobile. » A fond dans son projet dès le collège, il choisit même Allemand pour seconde langue vivante. « Mon objectif était d’aller en Allemagne, connu pour embaucher des ingénieurs automobiles. » Le bac obtenu en 2017, il intègre sur dossier le cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE) à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Le Nouméen est séduit dans un premier temps par les cours proposés et le système universitaire. « On bossait tout le temps mais en groupe le rythme était intense. J’étais avec deux amis. Il y avait une bonne ambiance. » Néanmoins le métis vietnamien déchante au bout de quelques mois. « Je n’ai pas réussi mes premiers partiels. Je me suis dit que ce n’était pas fait pour moi. » Le jeune homme veut du concret, de la pratique plutôt que de la théorie. « Je voulais m’orienter plus spécifiquement. Je voulais qu’on me forme pour ce que j’allais faire. »
L’étudiant cherche, questionne, s’informe. Ses passions peuvent-elles être son futur ? En juillet 2018, son choix est arrêté. Il deviendra technicien supérieur dans l’aéronautique. Pourquoi ce secteur et pas l’automobile ? « En termes de mécanique, c’est l’un des secteurs qui évolue le plus dans le monde. » Décision est prise, Antoine intègrera l’École Supérieure des Métiers de l’Aéronautique (ESMA) installée à Montpellier. « Quand j’ai décidé d’arrêter la prépa universitaire et de faire ma formation, je savais pertinemment où j’allais, en quelle année je finirais mes études. » Novice dans le secteur, l’école lui conseille de faire un BTS pour apprendre les bases, avant de passer la licence part 66, une formation reconnue par tous les pays européens et homologuée par la Direction de l’Aviation civile (DGAC). Arrivé en septembre 2018 après acceptation de son dossier, Antoine se sent tout de suite comme un poisson dans l’eau ou plutôt comme un oiseau dans les airs.
Cours théoriques, leçons pratiques et stages (il en a déjà fait deux à Air Calédonie) l’enchantent. « J’aime voir les beaux engins mais ce qui m’intéresse le plus, c’est de savoir comment ça marche. Je sais maintenant comment marche la machine pour un avion. » Le Calédonien envisage la suite très distinctement dans son esprit. Diplômé à la fin de cette année scolaire*, il souhaite intégrer la licence professionnelle Maintenance des Systèmes Avioniques (MSA) délivrée par l’IUT de Montpellier. Une formation en alternance qui lui permettrait d’avoir un Bac +3 reconnu. « Ce qui fait la différence dans l’aéronautique, c’est l’expérience. » Par la suite, le jeune homme de tout juste 20 ans aimerait revenir à l’ESMA pour passer la fameuse licence part 66. « Je l’obtiendrais définitivement après avoir validé plusieurs années d’expérience professionnelle. » L’étudiant espère bien (re)poser ses valises en Nouvelle-Calédonie une fois son cursus terminé.
*A cause du confinement, le jeune homme suit ses cours à distance, via internet. La question du report de ses partiels qui devaient se tenir prochainement se pose.
par ambre@lefeivre.com
Mordu de mécanique et de sports automobiles – « j’aime tous les engins qui ont un moteur » - le Calédonien se destine à devenir ingénieur. « Je m’imaginais faire une prépa puis intégrer une école en lien avec l’automobile. » A fond dans son projet dès le collège, il choisit même Allemand pour seconde langue vivante. « Mon objectif était d’aller en Allemagne, connu pour embaucher des ingénieurs automobiles. » Le bac obtenu en 2017, il intègre sur dossier le cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE) à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Le Nouméen est séduit dans un premier temps par les cours proposés et le système universitaire. « On bossait tout le temps mais en groupe le rythme était intense. J’étais avec deux amis. Il y avait une bonne ambiance. » Néanmoins le métis vietnamien déchante au bout de quelques mois. « Je n’ai pas réussi mes premiers partiels. Je me suis dit que ce n’était pas fait pour moi. » Le jeune homme veut du concret, de la pratique plutôt que de la théorie. « Je voulais m’orienter plus spécifiquement. Je voulais qu’on me forme pour ce que j’allais faire. »
L’étudiant cherche, questionne, s’informe. Ses passions peuvent-elles être son futur ? En juillet 2018, son choix est arrêté. Il deviendra technicien supérieur dans l’aéronautique. Pourquoi ce secteur et pas l’automobile ? « En termes de mécanique, c’est l’un des secteurs qui évolue le plus dans le monde. » Décision est prise, Antoine intègrera l’École Supérieure des Métiers de l’Aéronautique (ESMA) installée à Montpellier. « Quand j’ai décidé d’arrêter la prépa universitaire et de faire ma formation, je savais pertinemment où j’allais, en quelle année je finirais mes études. » Novice dans le secteur, l’école lui conseille de faire un BTS pour apprendre les bases, avant de passer la licence part 66, une formation reconnue par tous les pays européens et homologuée par la Direction de l’Aviation civile (DGAC). Arrivé en septembre 2018 après acceptation de son dossier, Antoine se sent tout de suite comme un poisson dans l’eau ou plutôt comme un oiseau dans les airs.
Cours théoriques, leçons pratiques et stages (il en a déjà fait deux à Air Calédonie) l’enchantent. « J’aime voir les beaux engins mais ce qui m’intéresse le plus, c’est de savoir comment ça marche. Je sais maintenant comment marche la machine pour un avion. » Le Calédonien envisage la suite très distinctement dans son esprit. Diplômé à la fin de cette année scolaire*, il souhaite intégrer la licence professionnelle Maintenance des Systèmes Avioniques (MSA) délivrée par l’IUT de Montpellier. Une formation en alternance qui lui permettrait d’avoir un Bac +3 reconnu. « Ce qui fait la différence dans l’aéronautique, c’est l’expérience. » Par la suite, le jeune homme de tout juste 20 ans aimerait revenir à l’ESMA pour passer la fameuse licence part 66. « Je l’obtiendrais définitivement après avoir validé plusieurs années d’expérience professionnelle. » L’étudiant espère bien (re)poser ses valises en Nouvelle-Calédonie une fois son cursus terminé.
*A cause du confinement, le jeune homme suit ses cours à distance, via internet. La question du report de ses partiels qui devaient se tenir prochainement se pose.
par ambre@lefeivre.com