Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Arthur Letourneulx, étudiant en géopolitique.
Féru d’histoire, attaché à son Caillou, observateur du développement de l’Océanie, Arthur a décidé de s’investir pour le Pacifique. Le jeune homme termine ses études de géopolitique et souhaite travailler dans le domaine de la coopération régionale.
Le Calédonien n’a pas tout de suite choisi cette branche. Un bac S en poche, Arthur « n’a pas trop d’idées sur son avenir ». Bon élève, il tente une première année de médecine, inspiré par le métier de son père. S’il rate le concours, le Calédonien décide néanmoins de se réinscrire. Un semestre plus tard, Arthur se rend à l’évidence, il n’est pas fait pour cette voie-là. L’étudiant décide de se réorienter et choisit la licence d’histoire- géographie proposée par l’Université de la Nouvelle- Calédonie. Le jeune homme est enfin dans son bain. « J’avais trouvé ce que j’aimais faire. J’ai adoré apprendre l’histoire et surtout celle du Pacifique. J’ai découvert la richesse de la culture mélanésienne ». A cette époque, l’idée de travailler dans le Pacifique, de comprendre les enjeux de cette région, fait son chemin. Arthur se tourne alors vers les sciences politiques. Décidé à intégrer le master proposé par Paris 1 Panthéon- Sorbonne, le Montdorien d’origine met toutes ses chances de son côté. Il suit en parallèle de sa licence, des cours d’éco-gestion.
Arrivé à Paris en 2014, Arthur obtient le cursus qu’il voulait, un master 1 de recherche en sciences-politiques mention relations internationales. Toujours tourné vers l’Océanie, il prépare un mémoire sur l’indépendantisme chez les Kanak. « J’ai travaillé sur l’évolution de l’indépendantisme chez les étudiants Kanak après leurs études en métropole. C’était un travail très intéressant où j’ai constaté que la notion de destin commun est très présente chez les étudiants vivant dans l’Hexagone ». Pourtant, cette année- là est compliquée pour l’étudiant, des soucis personnels le tiennent à l’écart de l’université pendant un mois. La concurrence étant rude pour accéder au M2 de son choix, Arthur décide de redoubler. Il profite de ce second M1 pour consolider son projet professionnel. Il fait un stage à la Coopération Régionale et Relations Extérieures (SCRRE) de la Nouvelle-Calédonie, il prend des cours de droit à distance et bénéficie d’un programme d’échange avec l’Université américaine de Paris.
En M2, il intègre le master professionnel de géopolitique dispensé en cohabilitation avec l’ENS Paris. « Les cours me permettaient de faire des rapprochements avec les enjeux du Pacifique. J’ai étudié par exemple la géopolitique des océans ». En janvier 2017, il effectue un stage au Parlement européen comme attaché au cabinet du député Maurice Ponga. « J’ai pu notamment observer les problématiques des autres Outre-mer européens comme le Groenland ». Après Bruxelles, Arthur est de retour à Paris. Prochainement diplômé, il débutera en septembre un stage au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères au service de la sous-direction du développement chargé du suivi des politiques européennes de développement. Des services aux noms à rallonge qui préparent le Calédonien à évoluer dans les institutions et organisations régionales. Accepté dans un M2 de droit international en enseignement à distance avec l'université de Toulouse, le jeune homme sera plus qu'occupé ces prochains mois entre stage et cours.
Arthur explique l’une des raisons de son choix de travailler dans la coopération régionale :
par ambre@lefeivre.info
Le Calédonien n’a pas tout de suite choisi cette branche. Un bac S en poche, Arthur « n’a pas trop d’idées sur son avenir ». Bon élève, il tente une première année de médecine, inspiré par le métier de son père. S’il rate le concours, le Calédonien décide néanmoins de se réinscrire. Un semestre plus tard, Arthur se rend à l’évidence, il n’est pas fait pour cette voie-là. L’étudiant décide de se réorienter et choisit la licence d’histoire- géographie proposée par l’Université de la Nouvelle- Calédonie. Le jeune homme est enfin dans son bain. « J’avais trouvé ce que j’aimais faire. J’ai adoré apprendre l’histoire et surtout celle du Pacifique. J’ai découvert la richesse de la culture mélanésienne ». A cette époque, l’idée de travailler dans le Pacifique, de comprendre les enjeux de cette région, fait son chemin. Arthur se tourne alors vers les sciences politiques. Décidé à intégrer le master proposé par Paris 1 Panthéon- Sorbonne, le Montdorien d’origine met toutes ses chances de son côté. Il suit en parallèle de sa licence, des cours d’éco-gestion.
Arrivé à Paris en 2014, Arthur obtient le cursus qu’il voulait, un master 1 de recherche en sciences-politiques mention relations internationales. Toujours tourné vers l’Océanie, il prépare un mémoire sur l’indépendantisme chez les Kanak. « J’ai travaillé sur l’évolution de l’indépendantisme chez les étudiants Kanak après leurs études en métropole. C’était un travail très intéressant où j’ai constaté que la notion de destin commun est très présente chez les étudiants vivant dans l’Hexagone ». Pourtant, cette année- là est compliquée pour l’étudiant, des soucis personnels le tiennent à l’écart de l’université pendant un mois. La concurrence étant rude pour accéder au M2 de son choix, Arthur décide de redoubler. Il profite de ce second M1 pour consolider son projet professionnel. Il fait un stage à la Coopération Régionale et Relations Extérieures (SCRRE) de la Nouvelle-Calédonie, il prend des cours de droit à distance et bénéficie d’un programme d’échange avec l’Université américaine de Paris.
En M2, il intègre le master professionnel de géopolitique dispensé en cohabilitation avec l’ENS Paris. « Les cours me permettaient de faire des rapprochements avec les enjeux du Pacifique. J’ai étudié par exemple la géopolitique des océans ». En janvier 2017, il effectue un stage au Parlement européen comme attaché au cabinet du député Maurice Ponga. « J’ai pu notamment observer les problématiques des autres Outre-mer européens comme le Groenland ». Après Bruxelles, Arthur est de retour à Paris. Prochainement diplômé, il débutera en septembre un stage au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères au service de la sous-direction du développement chargé du suivi des politiques européennes de développement. Des services aux noms à rallonge qui préparent le Calédonien à évoluer dans les institutions et organisations régionales. Accepté dans un M2 de droit international en enseignement à distance avec l'université de Toulouse, le jeune homme sera plus qu'occupé ces prochains mois entre stage et cours.
Arthur explique l’une des raisons de son choix de travailler dans la coopération régionale :
Calédoniens ailleurs : Arthur Letourneulx s’investit pour le Pacifique
par ambre@lefeivre.info