Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Clara Lombardet, étudiante en communication.
Partir ou rester ? Choisir la raison ou suivre sa passion ? Pas facile de décider de son futur quand on est au lycée. Même si bien des jeunes ont déjà une petite idée de leur avenir, pas sûr que celle-ci soit la bonne. Mais si pour vivre comme il se doit cette aventure, il suffisait d’un peu de confiance en soi et d’un brin d’audace ? Exemple avec Clara qui s’est complètement réorientée une fois ses études débutées.
Pendant ses années lycée, Clara a pour point fort les sciences. La Nouméenne envisage ainsi de devenir professeure de physique-chimie avant de se décider pour l’ingénierie. « Un métier où l’on peut toucher à tout. » Et qui peut faire parfois appel à la créativité. Une combinaison toute trouvée pour la jeune fille qui aime dessiner depuis son plus jeune âge. « J’essayais de me trouver un métier qui mélangeait arts et sciences. » Un bac S obtenu en 2017 et Clara rentre à l’Université de la Nouvelle-Calédonie pour suivre le Cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE). Six mois plus tard, c’est la désillusion. « Je me suis demandée ce que je faisais-là. Je tournais en rond. » L’occasion pour elle de « vraiment se poser la question de ce qu’elle veut faire. »
L'étudiante épluche alors les fiches métiers et tombe sur celle de « directeur artistique ». Le déclic pour la Calédonienne. « C’est exactement ce que je voulais faire : travail en équipe, graphisme, créativité. » En octobre 2018, Clara abandonne définitivement les bancs de l’université. Dans la foulée, elle participe à une formation de design graphique de quatre mois. Le temps pour elle d’apprendre les bases du graphisme et de consolider son projet d’avenir. « J'ai appris à me dire d'avoir confiance en moi. » L’étudiante estime également qu’il est l’heure pour elle de quitter la Nouvelle-Calédonie et de répondre à ses envies d’ailleurs. Un petit boulot de quelques mois le temps d'économiser et un détour par la Nouvelle-Zélande pour parfaire son anglais et là voilà à Montpellier, décidée à suivre un BTS communication. « J'ai choisi ce diplôme car je n'avais aucune base en terme de commerce, de communication, de publicité. Je veux toucher à tous les domaines our être sûr de savoir dans quoi je m'embarque. »
L'aventure continue pour Clara qui arrive dans le sud de la France en juillet 2019. Arrivée sans être inscrite dans un établissement, elle démarche de nombreuses écoles pour trouver la formation qui lui conviendra le mieux. Elle intègre finalement l’ESARC Evolution après moult rebondissements. Actuellement major de promo, Clara ne « regrette rien de cette année de galère ». « J'ai trouvé ma voie et grâce à la prépa, j'ai acquis une méthode de travail. » Elle espère obtenir par la suite un bachelor en web design puis un master en communication. Clara est surtout fin prête à vivre de nouvelles aventures. « J'ai appris à ne pas avoir peur de se lancer. »
par ambre@lefeivre.com
Pendant ses années lycée, Clara a pour point fort les sciences. La Nouméenne envisage ainsi de devenir professeure de physique-chimie avant de se décider pour l’ingénierie. « Un métier où l’on peut toucher à tout. » Et qui peut faire parfois appel à la créativité. Une combinaison toute trouvée pour la jeune fille qui aime dessiner depuis son plus jeune âge. « J’essayais de me trouver un métier qui mélangeait arts et sciences. » Un bac S obtenu en 2017 et Clara rentre à l’Université de la Nouvelle-Calédonie pour suivre le Cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE). Six mois plus tard, c’est la désillusion. « Je me suis demandée ce que je faisais-là. Je tournais en rond. » L’occasion pour elle de « vraiment se poser la question de ce qu’elle veut faire. »
L'étudiante épluche alors les fiches métiers et tombe sur celle de « directeur artistique ». Le déclic pour la Calédonienne. « C’est exactement ce que je voulais faire : travail en équipe, graphisme, créativité. » En octobre 2018, Clara abandonne définitivement les bancs de l’université. Dans la foulée, elle participe à une formation de design graphique de quatre mois. Le temps pour elle d’apprendre les bases du graphisme et de consolider son projet d’avenir. « J'ai appris à me dire d'avoir confiance en moi. » L’étudiante estime également qu’il est l’heure pour elle de quitter la Nouvelle-Calédonie et de répondre à ses envies d’ailleurs. Un petit boulot de quelques mois le temps d'économiser et un détour par la Nouvelle-Zélande pour parfaire son anglais et là voilà à Montpellier, décidée à suivre un BTS communication. « J'ai choisi ce diplôme car je n'avais aucune base en terme de commerce, de communication, de publicité. Je veux toucher à tous les domaines our être sûr de savoir dans quoi je m'embarque. »
L'aventure continue pour Clara qui arrive dans le sud de la France en juillet 2019. Arrivée sans être inscrite dans un établissement, elle démarche de nombreuses écoles pour trouver la formation qui lui conviendra le mieux. Elle intègre finalement l’ESARC Evolution après moult rebondissements. Actuellement major de promo, Clara ne « regrette rien de cette année de galère ». « J'ai trouvé ma voie et grâce à la prépa, j'ai acquis une méthode de travail. » Elle espère obtenir par la suite un bachelor en web design puis un master en communication. Clara est surtout fin prête à vivre de nouvelles aventures. « J'ai appris à ne pas avoir peur de se lancer. »
par ambre@lefeivre.com