Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Daniel Maviet, photographe.
Un paysage qui vous coupe le souffle, une envie d’oser, une rencontre amoureuse… Un cocktail d’ingrédients qui ont conduit Daniel à tout quitter en Nouvelle-Calédonie il y a deux ans pour s’installer en Nouvelle-Zélande et vivre de sa passion : la photographie.
Une décision qui trouve ses origines quinze ans plus tôt. A l’époque, passionné de voyages, le Calédonien choisit d’étudier la géographie à l’UNC. Après sa licence, il s’envole passer une maîtrise de géo à Bordeaux. Pour son DESS, en 2003, le jeune homme d’origine vietnamienne étudie à Rouen le traitement de l’information géographique pour l’aménagement et le développement. Cette année-là, il achète un appareil photo. « Je me suis retrouvé un peu tout seul, il n’y avait pas beaucoup de Calédoniens et je voulais m’occuper avec une activité créative ». De retour au pays un an plus tard, il se tourne vers l’enseignement.
Pendant presque deux ans, Daniel est professeur remplaçant à Maré puis à Yaté. La photographie est toujours un passe-temps agréable et addictif. « C’est là que je me suis rendu compte combien les îles et la brousse étaient vraiment belles ». En 2007, il intègre la province Sud comme chargé d’étude au service topographie avant de rejoindre un service similaire à la DITTT trois ans plus tard. A partir de 2012, il multiplie les voyages, notamment en Nouvelle-Zélande, pays dont est originaire sa compagne. Chaque séjour est l’occasion pour Daniel de découvrir ces paysages spectaculaires. Une aubaine pour ce photographe amoureux de la nature. Le déclic vient l’année suivante. « Au cours d’un second voyage à Wellington, j’en ai eu marre de mes photos, je ne voulais plus faire de fautes, je voulais aller plus loin ».
En septembre, il débute une série de workshops (des ateliers de travail ndlr) avec plusieurs photographes calédoniens dont Valérie Morignat et Sophie Narsès. Désormais formé, le Calédonien décide de se consacrer essentiellement à la photographie de paysages. Alors que ce passe-temps occupe une place de plus en plus importante dans sa vie, Daniel fait le grand saut en 2015. Il se met en disponibilité et part faire le tour du monde. Argentine, Mexique, Cuba, Etats-Unis, Portugal, le Calédonien immortalise par ses photos certains des plus beaux paysages du monde. Le photographe profite de son passage à Paris pour suivre les cours d’Antonio Gaudencio. Quelques mois plus tard, il pose ses valises à Wellington. Eloigné de son Caillou natal, c’est paradoxalement la Nouvelle-Calédonie qu’il photographie le plus.
Collaborant avec la banque d’images Fotolia, Daniel compte parmi ses clients Lonely Planet et plusieurs entreprises calédoniennes dont AirCalin et Destination Iles Loyautés. Ce qui lui permet de rentrer régulièrement au pays. En mettant en avant les paysages calédoniens, c’est pour lui un moyen de faire la promotion de son île. Dans cette optique, il a contacté l’Alliance Française en Nouvelle- Zélande. Un rapprochement qui lui a permis d’exposer à Palmerston North puis une seconde fois à Wellington ce mois-ci. Décidé à faire connaître les beautés de la nature calédonienne au plus grand nombre, Daniel souhaite un jour présenter ses photos à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. Au delà des paysages, ce sont les Calédoniens que le photographe aimerait mettre en valeur dans un second temps. « J’ai envie de contribuer à ma façon à ce que ce pays soit connu ».
Pour découvrir le travail de Daniel, cliquez ici
Retrouvez- le sur sa page Facebook
par ambre@lefeivre.info
Une décision qui trouve ses origines quinze ans plus tôt. A l’époque, passionné de voyages, le Calédonien choisit d’étudier la géographie à l’UNC. Après sa licence, il s’envole passer une maîtrise de géo à Bordeaux. Pour son DESS, en 2003, le jeune homme d’origine vietnamienne étudie à Rouen le traitement de l’information géographique pour l’aménagement et le développement. Cette année-là, il achète un appareil photo. « Je me suis retrouvé un peu tout seul, il n’y avait pas beaucoup de Calédoniens et je voulais m’occuper avec une activité créative ». De retour au pays un an plus tard, il se tourne vers l’enseignement.
Pendant presque deux ans, Daniel est professeur remplaçant à Maré puis à Yaté. La photographie est toujours un passe-temps agréable et addictif. « C’est là que je me suis rendu compte combien les îles et la brousse étaient vraiment belles ». En 2007, il intègre la province Sud comme chargé d’étude au service topographie avant de rejoindre un service similaire à la DITTT trois ans plus tard. A partir de 2012, il multiplie les voyages, notamment en Nouvelle-Zélande, pays dont est originaire sa compagne. Chaque séjour est l’occasion pour Daniel de découvrir ces paysages spectaculaires. Une aubaine pour ce photographe amoureux de la nature. Le déclic vient l’année suivante. « Au cours d’un second voyage à Wellington, j’en ai eu marre de mes photos, je ne voulais plus faire de fautes, je voulais aller plus loin ».
En septembre, il débute une série de workshops (des ateliers de travail ndlr) avec plusieurs photographes calédoniens dont Valérie Morignat et Sophie Narsès. Désormais formé, le Calédonien décide de se consacrer essentiellement à la photographie de paysages. Alors que ce passe-temps occupe une place de plus en plus importante dans sa vie, Daniel fait le grand saut en 2015. Il se met en disponibilité et part faire le tour du monde. Argentine, Mexique, Cuba, Etats-Unis, Portugal, le Calédonien immortalise par ses photos certains des plus beaux paysages du monde. Le photographe profite de son passage à Paris pour suivre les cours d’Antonio Gaudencio. Quelques mois plus tard, il pose ses valises à Wellington. Eloigné de son Caillou natal, c’est paradoxalement la Nouvelle-Calédonie qu’il photographie le plus.
Collaborant avec la banque d’images Fotolia, Daniel compte parmi ses clients Lonely Planet et plusieurs entreprises calédoniennes dont AirCalin et Destination Iles Loyautés. Ce qui lui permet de rentrer régulièrement au pays. En mettant en avant les paysages calédoniens, c’est pour lui un moyen de faire la promotion de son île. Dans cette optique, il a contacté l’Alliance Française en Nouvelle- Zélande. Un rapprochement qui lui a permis d’exposer à Palmerston North puis une seconde fois à Wellington ce mois-ci. Décidé à faire connaître les beautés de la nature calédonienne au plus grand nombre, Daniel souhaite un jour présenter ses photos à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. Au delà des paysages, ce sont les Calédoniens que le photographe aimerait mettre en valeur dans un second temps. « J’ai envie de contribuer à ma façon à ce que ce pays soit connu ».
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