De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, David Rey, analyste de performances.
A Valence, en Espagne, où il vit depuis quatre ans, David analyse les données des voiliers enregistrées lors de compétions dans le but d’améliorer les résultats de ces navires. « C’est la technologie au service de la performance » résume le jeune homme avant d’ajouter « C’est dans l’air du temps, plus personne n’envisage d’aller courir sans son application de running pour mesurer ses progrès. C’est la même chose pour les bateaux ». Mais pour le Calédonien, étudier ces voiliers est surtout un plaisir au quotidien, lui qui a réussi à mêler passion et métier.
Mordu de voile, le Nouméen navigue sur les eaux de Nouvelle-Calédonie depuis qu’il est petit. Sur un optimiste puis sur un laser, le métis aux origines indienne et irlandaise s’entraine, dès l’enfance, deux fois par semaines, participe à des régates un weekend sur deux, concourt à de nombreuses compétitions. En 2004, il fait les championnats de Nouvelle-Zélande en optimiste. En 2006, il est aux championnats de laser d’Australie et concourt pour la Sale Auckland la même année toujours en laser. Il se joint même à la première de la Groupama Race de Nouvelle-Calédonie. En cinq jours, il fait le tour du Caillou sur le bateau Ozone. « Une de mes meilleures courses » confie-t-il. Une pratique sportive qui ne faiblit pas jusqu’à son entrée en prépa. Après un bac S option sciences de l’ingénieur, le Calédonien entre en prépa math sup, math spé à Jules Garnier et navigue dès lors sur un croiseur, qui demande moins d’entrainements.
Déterminé à travailler dans le domaine des nouvelles technologies mais sans idée de métier précis, David réussit le concours des Arts et Métiers (ENSAM) de Bordeaux en 2010. Décidé à profiter des plaisirs offerts par l’océan, le jeune homme fait le choix de suivre un double cursus à Valence, ville toute proche de la mer. Celui qui s’est classé sixième aux championnats du monde universitaires de voile en 2012 termine sa scolarité avec un diplôme d’ingénieur de l’ENSAM et celui d’ingénieur industriel de l’université polytechnique de Valence. Là-bas, après un stage de fin d’études dans une entreprise qui fabrique des mâts de voiliers en fibre composite, David postule pour KND Sailing Performance, une entreprise spécialisée dans l’analyse des performances des voiliers. Embauché dans la foulée, le Calédonien peut assouvir sa passion de la voile au quotidien. « J’aime mon métier car je travaille avec les meilleurs voiliers, à la pointe de la technologie et avec les meilleurs équipes et navigateurs du monde ». Basé en Europe, David aimerait un jour analyser toutes ces données depuis son pays, la Nouvelle-Calédonie.
Découvrez David Rey nous parler de ce qui lui plaît dans son métier :
Mordu de voile, le Nouméen navigue sur les eaux de Nouvelle-Calédonie depuis qu’il est petit. Sur un optimiste puis sur un laser, le métis aux origines indienne et irlandaise s’entraine, dès l’enfance, deux fois par semaines, participe à des régates un weekend sur deux, concourt à de nombreuses compétitions. En 2004, il fait les championnats de Nouvelle-Zélande en optimiste. En 2006, il est aux championnats de laser d’Australie et concourt pour la Sale Auckland la même année toujours en laser. Il se joint même à la première de la Groupama Race de Nouvelle-Calédonie. En cinq jours, il fait le tour du Caillou sur le bateau Ozone. « Une de mes meilleures courses » confie-t-il. Une pratique sportive qui ne faiblit pas jusqu’à son entrée en prépa. Après un bac S option sciences de l’ingénieur, le Calédonien entre en prépa math sup, math spé à Jules Garnier et navigue dès lors sur un croiseur, qui demande moins d’entrainements.
Déterminé à travailler dans le domaine des nouvelles technologies mais sans idée de métier précis, David réussit le concours des Arts et Métiers (ENSAM) de Bordeaux en 2010. Décidé à profiter des plaisirs offerts par l’océan, le jeune homme fait le choix de suivre un double cursus à Valence, ville toute proche de la mer. Celui qui s’est classé sixième aux championnats du monde universitaires de voile en 2012 termine sa scolarité avec un diplôme d’ingénieur de l’ENSAM et celui d’ingénieur industriel de l’université polytechnique de Valence. Là-bas, après un stage de fin d’études dans une entreprise qui fabrique des mâts de voiliers en fibre composite, David postule pour KND Sailing Performance, une entreprise spécialisée dans l’analyse des performances des voiliers. Embauché dans la foulée, le Calédonien peut assouvir sa passion de la voile au quotidien. « J’aime mon métier car je travaille avec les meilleurs voiliers, à la pointe de la technologie et avec les meilleurs équipes et navigateurs du monde ». Basé en Europe, David aimerait un jour analyser toutes ces données depuis son pays, la Nouvelle-Calédonie.
Découvrez David Rey nous parler de ce qui lui plaît dans son métier :
Calédoniens ailleurs : David Rey, à l’épreuve des vents et marées