Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Fabrice Ho, manager de golf au Cambodge.
Professeur de golf pendant vingt ans, Fabrice s’est lancé en 2014 dans une toute nouvelle aventure. Au Cambodge, le Calédonien a donné une autre dimension à sa passion.
Adolescent, c’est un concours de circonstances qui l’amène à découvrir ce sport. « Avec mon père, nous allions courir au golf de Dumbéa. C’est comme cela que j’ai découvert ce sport ». Dès le premier drive, le jeune homme a un vrai coup de cœur. « Le grand espace, le cadre, la nature, le challenge de maîtriser une balle avec un outil, toutes ces choses m’ont tout de suite plu ». Un amour pour ce sport tel que le Calédonien décide de faire très vite de sa passion son métier. « A 17 ans, j’avais préparé mon projet professionnel ». En attendant, le jeune homme passe des heures sur le green et se perfectionne. En 1985, il fait sa première sélection en équipe de Nouvelle-Calédonie, en 1986, il devient numéro 1 toutes catégories confondues chez les hommes. A la fin de sa 1ère S, il arrête l’école, concentré sur son projet. Après un an d’entraînement intensif, il effectue son service militaire dans l’armée de l’air avant de passer les tests pour devenir entraîneur de golf. En 1989, il est reçu à l’école de Vichy. L’année suivante, le voilà diplômé et fin prêt à réaliser ses objectifs.
Joueur professionnel pendant trois ans sur le circuit français, il rentre sur le Caillou en 1994. Après un crochet par le golf de Dumbéa, il intègre le golf de Tina dès son ouverture. La structure lui fait confiance. « Le golf a suivi ma stratégie : avoir une vraie école, ouvrir ce sport aux jeunes, considérer cette discipline comme un sport collectif et pas individuel ». Une méthode qui paye. « Des jeunes ont percé, certains sont devenus champions de France, on a eu une vraie émulation ». Moniteur pendant vingt ans, Fabrice devient une figure incontournable du golf de Tina. En septembre 2014, la mutation de sa femme au Cambodge permet au Calédonien de relever de nouveaux défis. « C’était le moment ou jamais de vivre autre chose. J’avais le sentiment d’avoir fait le tour en Nouvelle-Calédonie au niveau de l’enseignement et je voulais laisser la place à d’autres avec des idées nouvelles ».
Installé à Phnom Kemp, Fabrice profite de son statut de « père au foyer » pendant six mois. Constatant que le golf est une activité peu développée dans la capitale cambodgienne, le Calédonien propose ses services comme entraîneur. Fabrice fait mouche et se constitue une vraie clientèle. En janvier 2016, une opportunité change encore les plans du Calédonien. Le Sofitel de Siem Reap lui propose de prendre la direction du golf de cet hôtel de luxe. « Cette opportunité tombait à pic, je voulais me mettre au management ». En mars, il devient le manager de golf de ce resort, situé non loin de des temples d’Angkor. Avec 160 employés, Fabrice est chargé de veiller au bon fonctionnement de golf et de mettre en place une stratégie marketing. Ses idées et son investissement payent une fois de plus. Cette année, à l’Asia Pacific Golf Summit, son golf a obtenu l’Award du meilleur golf cambodgien et s’est classé 3e dans la catégorie meilleur golf d’un resort en Asie. Dévolu à son travail, le Calédonien œuvre pour apporter à son golf le meilleur des services. Avant de, pourquoi pas, proposer ses compétences comme manager dans ce domaine en Nouvelle-Calédonie.
Adolescent, c’est un concours de circonstances qui l’amène à découvrir ce sport. « Avec mon père, nous allions courir au golf de Dumbéa. C’est comme cela que j’ai découvert ce sport ». Dès le premier drive, le jeune homme a un vrai coup de cœur. « Le grand espace, le cadre, la nature, le challenge de maîtriser une balle avec un outil, toutes ces choses m’ont tout de suite plu ». Un amour pour ce sport tel que le Calédonien décide de faire très vite de sa passion son métier. « A 17 ans, j’avais préparé mon projet professionnel ». En attendant, le jeune homme passe des heures sur le green et se perfectionne. En 1985, il fait sa première sélection en équipe de Nouvelle-Calédonie, en 1986, il devient numéro 1 toutes catégories confondues chez les hommes. A la fin de sa 1ère S, il arrête l’école, concentré sur son projet. Après un an d’entraînement intensif, il effectue son service militaire dans l’armée de l’air avant de passer les tests pour devenir entraîneur de golf. En 1989, il est reçu à l’école de Vichy. L’année suivante, le voilà diplômé et fin prêt à réaliser ses objectifs.
Joueur professionnel pendant trois ans sur le circuit français, il rentre sur le Caillou en 1994. Après un crochet par le golf de Dumbéa, il intègre le golf de Tina dès son ouverture. La structure lui fait confiance. « Le golf a suivi ma stratégie : avoir une vraie école, ouvrir ce sport aux jeunes, considérer cette discipline comme un sport collectif et pas individuel ». Une méthode qui paye. « Des jeunes ont percé, certains sont devenus champions de France, on a eu une vraie émulation ». Moniteur pendant vingt ans, Fabrice devient une figure incontournable du golf de Tina. En septembre 2014, la mutation de sa femme au Cambodge permet au Calédonien de relever de nouveaux défis. « C’était le moment ou jamais de vivre autre chose. J’avais le sentiment d’avoir fait le tour en Nouvelle-Calédonie au niveau de l’enseignement et je voulais laisser la place à d’autres avec des idées nouvelles ».
Installé à Phnom Kemp, Fabrice profite de son statut de « père au foyer » pendant six mois. Constatant que le golf est une activité peu développée dans la capitale cambodgienne, le Calédonien propose ses services comme entraîneur. Fabrice fait mouche et se constitue une vraie clientèle. En janvier 2016, une opportunité change encore les plans du Calédonien. Le Sofitel de Siem Reap lui propose de prendre la direction du golf de cet hôtel de luxe. « Cette opportunité tombait à pic, je voulais me mettre au management ». En mars, il devient le manager de golf de ce resort, situé non loin de des temples d’Angkor. Avec 160 employés, Fabrice est chargé de veiller au bon fonctionnement de golf et de mettre en place une stratégie marketing. Ses idées et son investissement payent une fois de plus. Cette année, à l’Asia Pacific Golf Summit, son golf a obtenu l’Award du meilleur golf cambodgien et s’est classé 3e dans la catégorie meilleur golf d’un resort en Asie. Dévolu à son travail, le Calédonien œuvre pour apporter à son golf le meilleur des services. Avant de, pourquoi pas, proposer ses compétences comme manager dans ce domaine en Nouvelle-Calédonie.
par ambre@lefeivre.info