En décembre 2016, Jean-Gilles Hnamuko se confiait sur son rêve, celui de suivre les traces de Christian Karembeu. Un an et demi plus tard, où en est-il ? Alors que sa carrière prend un nouveau tournant, le footballeur se confie à « Calédoniens ailleurs ».
1ère diffusion le 18 août 2018.
En décembre 2016, un grand gaillard de près de 2 mètres, mordu du foot depuis sa plus tendre enfance, annonçait « envisager une carrière à l’international comme son idole Christian Karembeu ». Son souhait : « rendre son pays fier de lui ». Un an et demi plus tard, Jean-Gilles continue sa trajectoire, ponctuée de hauts et de bas. S’il garde à l’esprit ses deux objectifs, le jeune homme de 22 ans porte un regard plus mature sur le monde du foot et sait bien que rien n’est acquis.
En 2016, le Kanak évolue à l’US Roye-Noyon en Picardie, un club de CFA. Très vite, le jeune homme s’envole pour le Portugal où il intègre la réserve du FC Porto. Malgré le prestige du club, le Calédonien déchante. « On était trois au même poste, je n’avais pas assez de temps de jeu. Je pensais qu’avoir un bon salaire, ça allait arranger les choses mais ne pas jouer, c’est frustrant. » Jean-Gilles décide alors de quitter le FC Porto au bout de six mois pour intégrer un club de deuxième division portugaise, l’Agueda. Plus présent sur le terrain, ayant acquis plus de visibilité, le gardien de but cartonne rapidement. « J’ai pris confiance en moi, je me suis épanoui. » Si sa fin de saison est marquée par plusieurs victoires au sein de différents championnats portugais, le footballeur doit toutefois plier bagages, le staff de son club lui préférant les jeunes recrues sorties du CFA. De retour en Nouvelle-Calédonie, le temps de quelques vacances, le jeune homme rate la fin de la saison des transferts en Europe. « Une erreur » de son propre aveu mais Jean-Gilles ne s’annonce pas vaincu.
Il signe en trois semaines dans un club de troisième division à Metz, déterminé à rebondir. « J’avais pris une bouffée d’énergie au pays qui m’a donné plus de motivation. Quand j’ai signé à Metz, je savais que ce n’était pas pour rester. » En juillet dernier, à la suite d’un essai concluant au Luxembourg, il intègre le Swift Hesperange, l’un des quatre grands clubs du pays. Ce week-end, le Calédonien retourne à la compétition avec son premier match officiel. Une nouvelle saison qui offre de nouvelles perspectives. Si Jean-Gilles est passé par de nombreuses montagnes russes, il croit en ses capacités. « J’ai de bonnes bases niveau compétences et motivation. Je suis bien entouré par ma famille et mes proches qui ne m’ont jamais lâché. J’ai tout pour réussir. »
Le Cagou vient de participer aux Jeux du Pacifique à Apia. Les Calédoniens se sont inclinés en finale face aux Néo-Zélandais.
par ambre@lefeivre.com
En décembre 2016, un grand gaillard de près de 2 mètres, mordu du foot depuis sa plus tendre enfance, annonçait « envisager une carrière à l’international comme son idole Christian Karembeu ». Son souhait : « rendre son pays fier de lui ». Un an et demi plus tard, Jean-Gilles continue sa trajectoire, ponctuée de hauts et de bas. S’il garde à l’esprit ses deux objectifs, le jeune homme de 22 ans porte un regard plus mature sur le monde du foot et sait bien que rien n’est acquis.
En 2016, le Kanak évolue à l’US Roye-Noyon en Picardie, un club de CFA. Très vite, le jeune homme s’envole pour le Portugal où il intègre la réserve du FC Porto. Malgré le prestige du club, le Calédonien déchante. « On était trois au même poste, je n’avais pas assez de temps de jeu. Je pensais qu’avoir un bon salaire, ça allait arranger les choses mais ne pas jouer, c’est frustrant. » Jean-Gilles décide alors de quitter le FC Porto au bout de six mois pour intégrer un club de deuxième division portugaise, l’Agueda. Plus présent sur le terrain, ayant acquis plus de visibilité, le gardien de but cartonne rapidement. « J’ai pris confiance en moi, je me suis épanoui. » Si sa fin de saison est marquée par plusieurs victoires au sein de différents championnats portugais, le footballeur doit toutefois plier bagages, le staff de son club lui préférant les jeunes recrues sorties du CFA. De retour en Nouvelle-Calédonie, le temps de quelques vacances, le jeune homme rate la fin de la saison des transferts en Europe. « Une erreur » de son propre aveu mais Jean-Gilles ne s’annonce pas vaincu.
Il signe en trois semaines dans un club de troisième division à Metz, déterminé à rebondir. « J’avais pris une bouffée d’énergie au pays qui m’a donné plus de motivation. Quand j’ai signé à Metz, je savais que ce n’était pas pour rester. » En juillet dernier, à la suite d’un essai concluant au Luxembourg, il intègre le Swift Hesperange, l’un des quatre grands clubs du pays. Ce week-end, le Calédonien retourne à la compétition avec son premier match officiel. Une nouvelle saison qui offre de nouvelles perspectives. Si Jean-Gilles est passé par de nombreuses montagnes russes, il croit en ses capacités. « J’ai de bonnes bases niveau compétences et motivation. Je suis bien entouré par ma famille et mes proches qui ne m’ont jamais lâché. J’ai tout pour réussir. »
Le Cagou vient de participer aux Jeux du Pacifique à Apia. Les Calédoniens se sont inclinés en finale face aux Néo-Zélandais.
par ambre@lefeivre.com