Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Jeremy et Jonathan Duparc, frères touche-à-tout.
Partager, explorer, faire découvrir se conjuguent à deux pour Jeremy, l’aîné et Jonathan, le cadet. Si les frères Duparc ont pris des chemins séparés professionnellement, l’envie d’échanger et l’amour de la cuisine et du bon vin les ont réuni.
Jonathan, sous-chef en plein essor à Paris et Jeremy, qui officie comme sommelier dans la capitale, gèrent le temps d’un été, le bar à vins d’un restaurant branché parisien, Fulgurances. Une occasion qui enchante les Calédoniens. « J’ai le sourire aux lèvres que de travailler avec mon frère, je suis très admiratif de lui »,indique Jeremy. Si Jonathan a fait de sa passion pour la cuisine, son métier, son aîné a un parcours bien différent. Au sortir du lycée, le Calédonien débute plusieurs cursus, sans trouver sa voie. « Le parcours académique ne me convenait pas. Il me fallait du concret, de la pratique. » Grand amateur de vins, le trentenaire se forme en autodidacte avec une particularité, celle de se spécialiser dans les vins natures (sans sulfate ndlr). « J’ai fait un an dans un lycée agricole à Carcassonne pour notamment apprendre tout ce qui est culture bio. »
Ses connaissances et son savoir-faire font mouche. En quatre ans, plusieurs restaurants parisiens ont proposé à Jeremy de (re)penser leur carte des vins. De son côté, Jonathan a vu sa soif d’apprendre être rassasiée lorsqu’il est entré comme chef de partie au restaurant Fulgurances. L’établissement propose un concept innovant : accueillir des chefs internationaux « en résidence » à Paris pour plusieurs mois. Arrivé en 2017, le Nouméen a gravi les échelons pour finir sous-chef. « C’était ultra-formateur. J’ai fait un tour du monde de la gastronomie. En deux ans, j’ai appris la cuisine vietnamienne, australienne, estonienne, portugaise ou encore mexicaine. Ca a été comme une master classe pour moi. » Ces deux grands curieux voient dans leur collaboration temporaire l’occasion de mettre en commun leurs savoirs et connaissances. Aux fourneaux, Jonathan propose une cuisine métissée. « Il y a des touches calédoniennes dans ma cuisine mais pas que. Car en Nouvelle-Calédonie, il y a un mixte de culture. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de choses dans ma cuisine. Je ne m’interdis rien. » En salle, Jeremy souhaite faire vivre une véritable expérience gustative au client. « J’aime me mettre au service des autres, j’aime le contact. » D’ailleurs, le jeune homme suit en parallèle des études de psychothérapie. « Je suis à l’école parisienne de Gestalt qui est une école humaniste qui enseigne une psychothérapie basée sur le contact et la systémie (quand une personne est analysée au niveau d’un groupe et pas que de manière individuelle ndlr). »
Ouverts sur le monde, ces deux bosseurs fourmillent de projets. Jonathan s’apprête à partir en Asie avec sa compagne pour plusieurs mois. « L’idée est de construire un projet, faire un business plan et revenir avec ça. » Quant à Jeremy, il envisage de faire une nouvelle école de thérapeute à Bordeaux. « Dans l’idéal, j’aimerais ouvrir un gîte où tout mon savoir-faire est réuni en un : développement personnel, bon vin… Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas l’intention d’arrêter de m’instruire, de m’éveiller. » Mais avant tout, ils vont rentrer quelques mois sur leur Caillou profiter de leur famille, se ressourcer et certainement faire le plein de nouvelles idées.
par ambre@lefeivre.com
Jonathan, sous-chef en plein essor à Paris et Jeremy, qui officie comme sommelier dans la capitale, gèrent le temps d’un été, le bar à vins d’un restaurant branché parisien, Fulgurances. Une occasion qui enchante les Calédoniens. « J’ai le sourire aux lèvres que de travailler avec mon frère, je suis très admiratif de lui »,indique Jeremy. Si Jonathan a fait de sa passion pour la cuisine, son métier, son aîné a un parcours bien différent. Au sortir du lycée, le Calédonien débute plusieurs cursus, sans trouver sa voie. « Le parcours académique ne me convenait pas. Il me fallait du concret, de la pratique. » Grand amateur de vins, le trentenaire se forme en autodidacte avec une particularité, celle de se spécialiser dans les vins natures (sans sulfate ndlr). « J’ai fait un an dans un lycée agricole à Carcassonne pour notamment apprendre tout ce qui est culture bio. »
Ses connaissances et son savoir-faire font mouche. En quatre ans, plusieurs restaurants parisiens ont proposé à Jeremy de (re)penser leur carte des vins. De son côté, Jonathan a vu sa soif d’apprendre être rassasiée lorsqu’il est entré comme chef de partie au restaurant Fulgurances. L’établissement propose un concept innovant : accueillir des chefs internationaux « en résidence » à Paris pour plusieurs mois. Arrivé en 2017, le Nouméen a gravi les échelons pour finir sous-chef. « C’était ultra-formateur. J’ai fait un tour du monde de la gastronomie. En deux ans, j’ai appris la cuisine vietnamienne, australienne, estonienne, portugaise ou encore mexicaine. Ca a été comme une master classe pour moi. » Ces deux grands curieux voient dans leur collaboration temporaire l’occasion de mettre en commun leurs savoirs et connaissances. Aux fourneaux, Jonathan propose une cuisine métissée. « Il y a des touches calédoniennes dans ma cuisine mais pas que. Car en Nouvelle-Calédonie, il y a un mixte de culture. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de choses dans ma cuisine. Je ne m’interdis rien. » En salle, Jeremy souhaite faire vivre une véritable expérience gustative au client. « J’aime me mettre au service des autres, j’aime le contact. » D’ailleurs, le jeune homme suit en parallèle des études de psychothérapie. « Je suis à l’école parisienne de Gestalt qui est une école humaniste qui enseigne une psychothérapie basée sur le contact et la systémie (quand une personne est analysée au niveau d’un groupe et pas que de manière individuelle ndlr). »
Ouverts sur le monde, ces deux bosseurs fourmillent de projets. Jonathan s’apprête à partir en Asie avec sa compagne pour plusieurs mois. « L’idée est de construire un projet, faire un business plan et revenir avec ça. » Quant à Jeremy, il envisage de faire une nouvelle école de thérapeute à Bordeaux. « Dans l’idéal, j’aimerais ouvrir un gîte où tout mon savoir-faire est réuni en un : développement personnel, bon vin… Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas l’intention d’arrêter de m’instruire, de m’éveiller. » Mais avant tout, ils vont rentrer quelques mois sur leur Caillou profiter de leur famille, se ressourcer et certainement faire le plein de nouvelles idées.
par ambre@lefeivre.com