Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Pierre et Sinoël Wanaï, installés à Toulouse.
« En tant que chef de famille, il m’importait avant tout de privilégier la santé de ma femme ». En 2012, Pierre et son épouse Sinoël ont quitté la Nouvelle-Calédonie pour s’installer à Toulouse où la Kanak est en attente d’une greffe rénale. Depuis l’annonce du problème de santé de Sinoël, le couple a mené un véritable parcours du combattant, changeant radicalement de vie.
En 1988, les deux jeunes Loyaltiens font connaissance lors d’une soirée à Nouméa. Un an après leur rencontre, ils se marient. Lui, magasinier-préparateur et elle, technicienne de surface mènent une vie paisible dans la capitale jusqu’en ce jour de 2007 où Sinoël s’écroule dans la maison. Inconsciente pendant plusieurs heures, les médecins se demandent pourquoi une jeune femme en pleine santé peut faire un tel malaise. Le verdict tombe rapidement : Sinoël a un rein qui fonctionne de plus en plus mal. En approfondissant les analyses, le corps médical découvre bientôt que cette défaillance est héréditaire et que la mère de Sinoël souffre du même problème. « C’est un peu le ciel qui nous est tombé sur le tête » confie Pierre. Le couple apprend à vivre avec, entre dialyses à domicile et rendez-vous médicaux. Pendant deux ans, la Calédonienne continue de travailler. Mais sur les conseils de Pierre et parce qu’elle se fatigue de plus en plus, Sinoël quitte son emploi en 2009 surtout que la même année, les Wanaï accueillent leur petite Julianna.
La vie continue mais les médecins conseillent à Sinoël de se faire greffer. La décision est dure à prendre mais elle s’envole pour Toulouse en avril 2012. Un choc pour la jeune femme qui se retrouve seule, elle qui n’avait jamais quitté la Nouvelle-Calédonie jusque-là. Pierre et Julianna la rejoignent en octobre. Des mois de galères s’ensuivent alors pour le Kanak originaire de Gaïtcha (Lifou) avant de trouver un emploi stable et d’en finir avec toutes les démarches administratives. Désormais installé, le couple s’investit dans l’Association des Kanak de Toulouse (AKT) où ils donnent de leur temps aux « evasanés » calédoniens. « Comme Sinoël est également « évasanée », nous savons ce qu’ils traversent » explique Pierre qui ajoute que leur implication dépend « de leur éducation mais aussi de leur culture et de leur religion ». Aujourd’hui, la petite famille s’est faite à la douceur de vivre de la ville rose tout comme au quotidien de Sinoël. La Kanak, dont le rein fonctionne à 30% de ses capacités, se fait dialyser trois fois par semaine. Plus que tout, elle peut compter sur le soutien de son époux.
Pour Pierre, ce qui importe le plus, c’est la santé de sa femme. Il l’explique en vidéo :
En 1988, les deux jeunes Loyaltiens font connaissance lors d’une soirée à Nouméa. Un an après leur rencontre, ils se marient. Lui, magasinier-préparateur et elle, technicienne de surface mènent une vie paisible dans la capitale jusqu’en ce jour de 2007 où Sinoël s’écroule dans la maison. Inconsciente pendant plusieurs heures, les médecins se demandent pourquoi une jeune femme en pleine santé peut faire un tel malaise. Le verdict tombe rapidement : Sinoël a un rein qui fonctionne de plus en plus mal. En approfondissant les analyses, le corps médical découvre bientôt que cette défaillance est héréditaire et que la mère de Sinoël souffre du même problème. « C’est un peu le ciel qui nous est tombé sur le tête » confie Pierre. Le couple apprend à vivre avec, entre dialyses à domicile et rendez-vous médicaux. Pendant deux ans, la Calédonienne continue de travailler. Mais sur les conseils de Pierre et parce qu’elle se fatigue de plus en plus, Sinoël quitte son emploi en 2009 surtout que la même année, les Wanaï accueillent leur petite Julianna.
La vie continue mais les médecins conseillent à Sinoël de se faire greffer. La décision est dure à prendre mais elle s’envole pour Toulouse en avril 2012. Un choc pour la jeune femme qui se retrouve seule, elle qui n’avait jamais quitté la Nouvelle-Calédonie jusque-là. Pierre et Julianna la rejoignent en octobre. Des mois de galères s’ensuivent alors pour le Kanak originaire de Gaïtcha (Lifou) avant de trouver un emploi stable et d’en finir avec toutes les démarches administratives. Désormais installé, le couple s’investit dans l’Association des Kanak de Toulouse (AKT) où ils donnent de leur temps aux « evasanés » calédoniens. « Comme Sinoël est également « évasanée », nous savons ce qu’ils traversent » explique Pierre qui ajoute que leur implication dépend « de leur éducation mais aussi de leur culture et de leur religion ». Aujourd’hui, la petite famille s’est faite à la douceur de vivre de la ville rose tout comme au quotidien de Sinoël. La Kanak, dont le rein fonctionne à 30% de ses capacités, se fait dialyser trois fois par semaine. Plus que tout, elle peut compter sur le soutien de son époux.
Pour Pierre, ce qui importe le plus, c’est la santé de sa femme. Il l’explique en vidéo :
Calédoniens ailleurs : Pierre et Sinoël Wanaï, soudés dans leur parcours du combattant
Par ambre@lefeivre.info