Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs? Cette semaine, Quentin Folcher, futur artiste de cirque.
A 22 ans, Quentin fait partie de cette nouvelle génération d’artistes de cirque contemporain qui aime brouiller les pistes et mêler les différentes disciplines d’arts de la scène. Cet as de l’équilibrisme s’inspire aussi bien des techniques de danse que de théâtre pour espérer créer un jour son propre style, apposer sa signature.
Enfant, c’est en accompagnant son frère aîné à l’Ecole de Cirque de Nouvelle-Calédonie (ECNC) que Quentin se prend de passion pour la scène en général et pour le cirque en particulier. Dès 6 ans, il suit les cours proposés par l’école et s’essaye à de nombreuses disciplines : monocycle, trapèze, équilibre sur boule, tissu aérien,…. Très vite, le Nouméen sait qu’il a trouvé sa voie. « C’était un excellent moyen pour m’exprimer, pour partager mes émotions, par le corps mais pas que ». Sans se spécialiser, ce descendant de vieilles familles calédoniennes apprécie particulièrement les disciplines les plus physiques comme la contorsion, l’acrobatie ou encore l’équilibrisme. « Cela me permettait de développer mes capacités, mes habilités corporelles ». A 13 ans, Quentin atteint le plus haut niveau que l’ECNC puisse proposer : l’atelier création. C’est à cette période que l’adolescent comprend qu’il veut faire des arts du cirque son métier. Soutenu par sa famille, le jeune garçon obtient un bac Littéraire avant de s’envoler pour la métropole. Il passe des auditions pour trois formations préparatoires aux grandes écoles de cirque. Retenu dans les trois, Quentin choisit Lille où là, il décide de prendre l’équilibrisme en spécialisation. « C’est une des disciplines les plus dures que j’ai connu. Elle demande un travail minutieux, beaucoup d’investissement. Mais le travail de la souplesse donne aussi plus de mobilité et donc plus de possibilités ».
Plus de possibilités, plus de passerelles entre les disciplines, tel est le leitmotiv de Quentin. Dans cet optique, il tente et réussit haut la main le concours d’entrée de la très prestigieuse Académie Fratellini. Pour cette promotion 2016, ils sont neuf jeunes à avoir été retenus sur des centaines de candidatures dont le Calédonien. Pour Quentin, suivre les cours de cette école permet de recevoir une formation aussi technique que complète. Durant sa première année, l’apprenti reçoit, en plus des cours sur les arts de cirque, des formations sur le théâtre, le mouvement, la danse ou encore l’écriture dramatique. Surtout, l’Académie encourage ses étudiants à se former à la création. « Dans le cirque contemporain, la technique de cirque est au service d’un propos artistique et la technique de cirque n’est plus forcément le point de départ d’une création ». A la fin de son cursus, l’étudiant obtiendra un double diplôme, une licence en arts de scène, délivrée en partenariat avec Paris 8 et un diplôme national supérieur professionnel d’artiste de cirque. En attendant, Quentin s’entraîne encore et encore dans sa discipline de prédilection tout en se formant dans les autres domaines. Le Calédonien rêve d’intégrer à la fin de son cursus de grandes compagnies et peut-être mettre en scène ses propres créations où, là encore, les arts de la scène seraient mélangés.
Enfant, c’est en accompagnant son frère aîné à l’Ecole de Cirque de Nouvelle-Calédonie (ECNC) que Quentin se prend de passion pour la scène en général et pour le cirque en particulier. Dès 6 ans, il suit les cours proposés par l’école et s’essaye à de nombreuses disciplines : monocycle, trapèze, équilibre sur boule, tissu aérien,…. Très vite, le Nouméen sait qu’il a trouvé sa voie. « C’était un excellent moyen pour m’exprimer, pour partager mes émotions, par le corps mais pas que ». Sans se spécialiser, ce descendant de vieilles familles calédoniennes apprécie particulièrement les disciplines les plus physiques comme la contorsion, l’acrobatie ou encore l’équilibrisme. « Cela me permettait de développer mes capacités, mes habilités corporelles ». A 13 ans, Quentin atteint le plus haut niveau que l’ECNC puisse proposer : l’atelier création. C’est à cette période que l’adolescent comprend qu’il veut faire des arts du cirque son métier. Soutenu par sa famille, le jeune garçon obtient un bac Littéraire avant de s’envoler pour la métropole. Il passe des auditions pour trois formations préparatoires aux grandes écoles de cirque. Retenu dans les trois, Quentin choisit Lille où là, il décide de prendre l’équilibrisme en spécialisation. « C’est une des disciplines les plus dures que j’ai connu. Elle demande un travail minutieux, beaucoup d’investissement. Mais le travail de la souplesse donne aussi plus de mobilité et donc plus de possibilités ».
Plus de possibilités, plus de passerelles entre les disciplines, tel est le leitmotiv de Quentin. Dans cet optique, il tente et réussit haut la main le concours d’entrée de la très prestigieuse Académie Fratellini. Pour cette promotion 2016, ils sont neuf jeunes à avoir été retenus sur des centaines de candidatures dont le Calédonien. Pour Quentin, suivre les cours de cette école permet de recevoir une formation aussi technique que complète. Durant sa première année, l’apprenti reçoit, en plus des cours sur les arts de cirque, des formations sur le théâtre, le mouvement, la danse ou encore l’écriture dramatique. Surtout, l’Académie encourage ses étudiants à se former à la création. « Dans le cirque contemporain, la technique de cirque est au service d’un propos artistique et la technique de cirque n’est plus forcément le point de départ d’une création ». A la fin de son cursus, l’étudiant obtiendra un double diplôme, une licence en arts de scène, délivrée en partenariat avec Paris 8 et un diplôme national supérieur professionnel d’artiste de cirque. En attendant, Quentin s’entraîne encore et encore dans sa discipline de prédilection tout en se formant dans les autres domaines. Le Calédonien rêve d’intégrer à la fin de son cursus de grandes compagnies et peut-être mettre en scène ses propres créations où, là encore, les arts de la scène seraient mélangés.
Quelques extraits de Quentin en entraînement
par ambre@lefeivre.info