Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Rebecca Piepe, étudiante en espagnol.
Jeune fille appliquée et déterminée, Rebecca est une future professeure d’espagnol qui se donne les moyens de réussir. La Calédonienne a tellement pris goût à cette langue, découverte pendant ses études secondaires, qu’elle a décidé d’en faire son métier tout en gardant le sens des réalités.
Élève au lycée Jules Garnier, la jeune fille originaire de Lifou et de Maré se prend de passion pour cette matière grâce à sa professeure. « J’aimais sa façon d’enseigner. J’avais de bonnes notes et je me suis aperçue que j’avais beaucoup d’affinités avec cette langue. Ma prof m’a donné envie de continuer ». Bachelière, Rebecca décide donc d’étudier l’espagnol. Un choix qui fait réagir ses proches. « Mes parents m’ont mis en garde. Excepté l’enseignement, il y avait peu de débouchés en Nouvelle-Calédonie ». Consciente de cela, la Calédonienne reste néanmoins concentrée sur son projet. La jeune fille s’envole en juillet 2013 pour Toulouse avec le soutien de sa famille. « Ils ont été rassurés quand ils ont vu que j’avançais dans mes études ».
Étudiante en licence Langues Littérature et Civilisation étrangère (LLCE) à l’université Toulouse Jean Jaurès, Rebecca ne ménage pas ses efforts « J’étais tout le temps à la bibliothèque, j’étais constamment en train de bosser ». En troisième année de licence, la Kanak effectue un an en Erasmus à Murcie dans le Sud-Est de l’Espagne. Une expérience qui enchante la jeune fille. « On est imprégné de la culture, on est tout le temps plongé dedans. En un mois, j’avais appris plus de mots qu’en deux ans à la fac ». A son retour en métropole au printemps 2016, Rebecca a une bonne surprise. « J’ai reçu mon diplôme de licence avec la mention Bien. J’étais étonnée d’avoir si bien travaillé ». A la rentrée suivante, en première année de master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), la jeune fille connaît néanmoins une baisse de régime.
« Je l’appelle mon année ‘tête en l’air’. J’ai oublié de m’inscrire à temps pour le concours du CAPES et un problème de transport m’a fait rater un de mes examens. A partir de là, je suis partie défaitiste sur le fait que je n’allais pas avoir mon M1 ». Redoublante, Rebecca vit cela comme un échec. Grâce au soutien de ses parents, la jeune fille relève rapidement la tête. « J’ai réussi à relativiser. Il fallait aller de l’avant ». Cette année, la Kanak a mis les bouchées doubles. « Je pense que je peux avoir le concours mais il faut énormément travailler ». Au fil de ses années d’études et après plusieurs stages d’observation, la Calédonienne ne dévie pas en tout cas de l’objectif qu’elle s’est fixée : obtenir son CAPES et enseigner. « Je me donne à fond, je suis arrivée là grâce à mes parents et à mon travail, il faut persévérer ».
par ambre@lefeivre.info
Élève au lycée Jules Garnier, la jeune fille originaire de Lifou et de Maré se prend de passion pour cette matière grâce à sa professeure. « J’aimais sa façon d’enseigner. J’avais de bonnes notes et je me suis aperçue que j’avais beaucoup d’affinités avec cette langue. Ma prof m’a donné envie de continuer ». Bachelière, Rebecca décide donc d’étudier l’espagnol. Un choix qui fait réagir ses proches. « Mes parents m’ont mis en garde. Excepté l’enseignement, il y avait peu de débouchés en Nouvelle-Calédonie ». Consciente de cela, la Calédonienne reste néanmoins concentrée sur son projet. La jeune fille s’envole en juillet 2013 pour Toulouse avec le soutien de sa famille. « Ils ont été rassurés quand ils ont vu que j’avançais dans mes études ».
Étudiante en licence Langues Littérature et Civilisation étrangère (LLCE) à l’université Toulouse Jean Jaurès, Rebecca ne ménage pas ses efforts « J’étais tout le temps à la bibliothèque, j’étais constamment en train de bosser ». En troisième année de licence, la Kanak effectue un an en Erasmus à Murcie dans le Sud-Est de l’Espagne. Une expérience qui enchante la jeune fille. « On est imprégné de la culture, on est tout le temps plongé dedans. En un mois, j’avais appris plus de mots qu’en deux ans à la fac ». A son retour en métropole au printemps 2016, Rebecca a une bonne surprise. « J’ai reçu mon diplôme de licence avec la mention Bien. J’étais étonnée d’avoir si bien travaillé ». A la rentrée suivante, en première année de master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), la jeune fille connaît néanmoins une baisse de régime.
« Je l’appelle mon année ‘tête en l’air’. J’ai oublié de m’inscrire à temps pour le concours du CAPES et un problème de transport m’a fait rater un de mes examens. A partir de là, je suis partie défaitiste sur le fait que je n’allais pas avoir mon M1 ». Redoublante, Rebecca vit cela comme un échec. Grâce au soutien de ses parents, la jeune fille relève rapidement la tête. « J’ai réussi à relativiser. Il fallait aller de l’avant ». Cette année, la Kanak a mis les bouchées doubles. « Je pense que je peux avoir le concours mais il faut énormément travailler ». Au fil de ses années d’études et après plusieurs stages d’observation, la Calédonienne ne dévie pas en tout cas de l’objectif qu’elle s’est fixée : obtenir son CAPES et enseigner. « Je me donne à fond, je suis arrivée là grâce à mes parents et à mon travail, il faut persévérer ».
par ambre@lefeivre.info