Cambriolage à Port Ouenghi : le voleur décède de ses blessures

Nous vous l'annoncions dans le journal de midi, un homme est décédé lors d’une tentative de cambriolage cette nuit à Boulouparis. Le cambrioleur, surpris par le propriétaire, a été blessé par balles et a succombé à ses blessures. Le procureur dit exclure la légitime défense. 
 

Les faits se sont déroulés dans la nuit de mercredi à jeudi dans le quartier résidentiel de Port-Ouenghi à Boulouparis. 

Il est 3h45 jeudi matin lorsqu’un retraité, jusqu’ici sans histoire, entend du bruit à l’extérieur de sa maison de Port Ouenghi. L’homme sort sur sa terrasse, carabine à l’épaule. Il aperçoit un individu près du carport et tire une première fois, blessant mortellement le cambrioleur. Un second individu présent dans la propriété enjambe la clôture. Le retraité tire à nouveau mais rate sa cible sans la toucher, l’homme parvient alors à quitter les lieux en voiture. Le propriétaire se rend ensuite chez son voisin pour appeler les secours. Mais il est trop tard, la victime âgée de 24 ans est décédée. 

Le procureur exclut la légitime défense 

A ce stade de l’enquête, le mis en cause admet son entière responsabilité dans la mort du jeune homme. Le procureur souligne que les éléments tendent à exclure la légitime défense. Pour Yves Dupas, le tireur ne se trouvait pas dans une situation de danger immédiat. Il avait donc la possibilité d’appeler les gendarmes ou d’alerter son voisinage, dans je cite « une réaction adaptée aux faits de tentative de vol d’un véhicule commis dans le jardin  de sa propriété. »

Recrudescence de vols dans la commune

En dix jours, quatre tentatives de vols ont eu lieu dans la commune de Boulouparis, déplore le maire. Pascal Vittori estime que la population est donc exaspérée. La nuit dernière, une tentative a eu lieu à Tomo au sud de la commune avant celle de Port Ouenghi qui a donc viré au drame. « Les gendarmes mobiles sont mobilisés dans le sud », explique Pascal Vittori. "Nous avons deux gardes-champêtres, nous allons doubler leur nombre et on fait appel à une société de sécurité, mais cela reste insuffisant. »