Les deux experts mandatés par le gouvernement ont délivré leurs premières conclusions ce mercredi. Les mairies de Nouméa, Dumbéa et Païta ont décidé de reprendre un service normal avec Newrest dès la semaine prochaine. Explications.
C’est un premier bilan rassurant qu’ont dressé les deux experts en santé alimentaire. Les mairies concernées ont donc donné leur feu vert à la reprise des livraisons de repas par Newrest.
Nouméa, Dumbéa et Païta souhaitaient une reprise dès lundi prochain, le 5 novembre, mais les contraintes d’approvisionnement de Newrest empêchent une reprise normale avant le 8 novembre. Rappelons que le Mont-Dore a pour sa part déjà repris le service de cantine depuis le 29 octobre dernier.
Ce mercredi, Renaud Lailler, coordinateur adjoint de la plate-forme nationale de surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et Laurent Guignard, docteur vétérinaire et inspecteur senior en santé publique vétérinaire, spécialisé en audit d’entreprises de restauration collective ont délivré lors d’une réunion leurs premières conclusions au gouvernement et aux mairies avant leur rapport de synthèse final qui sera rendu fin novembre.
Après près d’une semaine de rencontres, visites et évaluations, ils ont posé divers diagnostics :
Aucun élément d’analyse ne permet de confirmer les six autres épisodes comme étant des TIAC : écoles Jean-Ounou Cottin en mars, Antoine-Griscelli en juin, Frédérique-Surleau et Les Oeillets en juillet, Victorien-Bardou et Louise De-Greslan en septembre). Ils auraient pu être causés par d’autres facteurs.
« Les locaux sont conformes mais vétustes et nécessitent une réhabilitation que l’entreprise va entreprendre dès l’été prochain. Le process de lavage des plateaux doit également être amélioré. » indiquent les experts.
« Le plan de maîtrise sanitaire de l’entreprise (PMS) a été complété et transmis au Sivap qui l’a validé. Newrest a mis en place des formations et des procédures afin de faire évoluer son personnel. De gros travaux de réhabilitation sont prévus entre décembre 2018 et février 2019. Après ces travaux, le Sivap pourrait délivrer un agrément d’hygiène définitif à Newrest. »
Les associations de parents d’élèves devraient s’exprimer demain sur le sujet.
En attendant le 8 novembre les mairies maintiennent le dispositif actuel pour les repas.
[MISE A JOUR 1er novembre]
Des questions restent donc en suspens, selon elle, concernant notamment les causes exactes des douze intoxications alimentaires recensés dans l’agglomération.
Carole Baillou, la présidente de l’association, jointe par Malia Noukouan
Ils estiment que le rapport oral qui leur a été rendu est « plutôt rassurant », d’où la décision conjointe de rouvrir les cantines dès jeudi prochain.
Le risque zéro n’existe pas mais les différentes mesures préconisées par le gouvernement et les experts ont été et seront mises en place, aussi bien chez Newrest que dans les communes.
Willy Gatuhau, le premier adjoint de la mairie de Païta, joint par Malia Noukouan.
De son côté le maire de Dumbéa, Georges Naturel, rejoint l’avis de la mairie de Païta. Georges Naturel qui dit également attendre le rapport final des experts, qui sera communiqué fin novembre.
Nouméa, Dumbéa et Païta souhaitaient une reprise dès lundi prochain, le 5 novembre, mais les contraintes d’approvisionnement de Newrest empêchent une reprise normale avant le 8 novembre. Rappelons que le Mont-Dore a pour sa part déjà repris le service de cantine depuis le 29 octobre dernier.
Ce mercredi, Renaud Lailler, coordinateur adjoint de la plate-forme nationale de surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et Laurent Guignard, docteur vétérinaire et inspecteur senior en santé publique vétérinaire, spécialisé en audit d’entreprises de restauration collective ont délivré lors d’une réunion leurs premières conclusions au gouvernement et aux mairies avant leur rapport de synthèse final qui sera rendu fin novembre.
Après près d’une semaine de rencontres, visites et évaluations, ils ont posé divers diagnostics :
Des TIAC avérées dans six cas sur douze
Six suspicions de TIAC (toxi-infections alimentaires collectives) sur douze sont avérées par les analyses dont les résultats sont déjà parvenus. Et leur cause est microbiologique. « La flore microbienne observée est banale et très courante » explique le communiqué du gouvernement. « La piste toxicologique, sans être complètement écartée, n’est pas retenue. » Ces six cas concernent les écoles Heinrich-Ohlen en juin, écoles Marguerite-Arsapin, Alphonse-Dillenseger, Albert- Perraud et James-Paddon en septembre, ainsi que le Centre d'incendie et de secours de la Ville de Païta (en juillet dernier).Aucun élément d’analyse ne permet de confirmer les six autres épisodes comme étant des TIAC : écoles Jean-Ounou Cottin en mars, Antoine-Griscelli en juin, Frédérique-Surleau et Les Oeillets en juillet, Victorien-Bardou et Louise De-Greslan en septembre). Ils auraient pu être causés par d’autres facteurs.
Les locaux et le fonctionnement de Newrest
Les experts ont consacré plus d’une journée à étudier le fonctionnement de la cuisine centrale et à rencontrer les membres de la direction. Ils évoquent une perte de maîtrise dans la production des repas depuis le rachat par Newrest de la Restauration française en novembre 2017.« Les locaux sont conformes mais vétustes et nécessitent une réhabilitation que l’entreprise va entreprendre dès l’été prochain. Le process de lavage des plateaux doit également être amélioré. » indiquent les experts.
« Le plan de maîtrise sanitaire de l’entreprise (PMS) a été complété et transmis au Sivap qui l’a validé. Newrest a mis en place des formations et des procédures afin de faire évoluer son personnel. De gros travaux de réhabilitation sont prévus entre décembre 2018 et février 2019. Après ces travaux, le Sivap pourrait délivrer un agrément d’hygiène définitif à Newrest. »
Les livraisons à priori hors de cause
Aucun élément ne permet de mettre en relation les TIAC avec un véhicule, un chauffeur ou un horaire de livraison en particulier.Des réfrigérateurs à réviser dans certaines cantines
Les locaux des cantines des écoles ont également été inspectés. Les experts recommandent de réviser certains réfrigérateurs, de renforcer le contrôle de leur température intérieure et de réviser les carnets de suivi fournis aux cantinières.Un suivi régulier
Durant les semaines précédant la fin de l’année scolaire, le gouvernement réunira à intervalles réguliers l’ensemble des acteurs impliqués afin de vérifier le bon avancement d’un plan d’actions qui comporte des mesures à court, moyen et long terme.Les associations de parents d’élèves devraient s’exprimer demain sur le sujet.
En attendant le 8 novembre les mairies maintiennent le dispositif actuel pour les repas.
[MISE A JOUR 1er novembre]
Les réactions des parents…
Présente à la dernière réunion de la journée, l’association « Une cantine responsable pour nos enfants » regrette de n’avoir pas pu échanger avec les experts.Des questions restent donc en suspens, selon elle, concernant notamment les causes exactes des douze intoxications alimentaires recensés dans l’agglomération.
Carole Baillou, la présidente de l’association, jointe par Malia Noukouan
…et des mairies
Les maires de l’agglomération, eux, ont pu rencontrer, les experts plus tôt dans la journée.Ils estiment que le rapport oral qui leur a été rendu est « plutôt rassurant », d’où la décision conjointe de rouvrir les cantines dès jeudi prochain.
Le risque zéro n’existe pas mais les différentes mesures préconisées par le gouvernement et les experts ont été et seront mises en place, aussi bien chez Newrest que dans les communes.
Willy Gatuhau, le premier adjoint de la mairie de Païta, joint par Malia Noukouan.
De son côté le maire de Dumbéa, Georges Naturel, rejoint l’avis de la mairie de Païta. Georges Naturel qui dit également attendre le rapport final des experts, qui sera communiqué fin novembre.