Catastrophes naturelles : la Croix-Rouge réactive sa cellule d'intervention régionale pour être plus efficace

Cyclones, tsunamis, éruptions volcaniques, la région pacifique est particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles. D’autant plus avec le changement climatique.

Après 10 ans d’absence, la Pirops est de retour en Calédonie. Une plateforme d’intervention régionale de l’Océan Pacifique Sud déployée par la Croix-Rouge. Cette cellule rayonnera aussi chez voisins, en particulier au Vanuatu et à Fidji.

Monter en puissance progressivement

La formation des volontaires est au centre de ce dispositif qui doit monter en puissance progressivement. "On va se focaliser principalement sur deux thématiques principales. Les équipes qui se chargent de tout ce qui concerne l'approvisionnement en eau, l'assainissement et les bonnes pratiques d'hygiène", détaille Ludovic Arnout, coordonnateur de gestion de risques de catastrophes. "Il y a ensuite les éclaireurs polyvalents, les personnes qui vont partir au début d'une urgence, pour la réponse immédiate."

Mieux gérer les stocks de matériel

Une bonne préparation prend du temps et coûte de l’argent. C’est le constat de l'équipe du projet 3 océans. Parmi les priorités, la gestion des stocks. "On a des kits familiaux pour l'hygiène personnelle, on parle de savons, de dentifrices, de serviettes hygiéniques. On a aussi des kits de cuisine et de bricolage. Généralement, les personnes perdent tout quand elles sont affectées par une catastrophe. Elles sont parfois déplacées", rappelle Yann Grayel, représentant régional Pirops pour la Croix-Rouge.

Être efficace, avant, pendant et après

Pour soutenir les actions collectives et la solidarité dans la région en cas de crise, l’équipe compte aussi sur les nouvelles technologies. "Il y aura tout un travail sur l'aspect communication. Pour permettre aux populations qui sont dans des zones affectées ou isolées de communiquer avec leur famille à l'extérieur. On a des moyens de communication comme des téléphones satellites", précise Ludovic Arnout.

Un projet développé grâce à un soutien de 360 millions de francs de l’Agence française de développement.