Une demande et des achats en forte hausse ont été enregistrés sur les places boursières de Londres et surtout de Shanghai. Le cours du nickel a bénéficié des craintes d’une réduction des exportations indonésiennes.
Malgré des inquiétudes sur la croissance mondiale et le ton plus dur adopté par les protagonistes des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, le prix du nickel à trois mois a progressé de 2,5 % pendant les échanges matinaux de ce vendredi 24 mai à la Bourse des métaux de Londres.
Il aura suffi que des analystes londoniens spéculent sur l’intensification des émeutes en Indonésie, qui ont commencé après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, pour que le cours du nickel reprenne de la hauteur. A la City de Londres, les acteurs du marché des métaux industriels redoutent une paralysie des exportations portuaires indonésiennes. En réaction, "les prix de la tonne de nickel ont regagné près de 500 dollars, en quelques minutes, pour les contrats de juillet" précise la dernière note de Marex Spectron, le principal négociant industriel à Londres.
Autre nouvelles porteuses, les stocks de nickel dans les entrepôts mondiaux de la Bourse des métaux de Londres (LME) ont chuté à 101.000 tonnes, leur plus bas historique depuis 2012, "un niveau sans précédent" précise Alastair Munro, analyste au LME.
Sur le fil info, le producteur australien BHP a déclaré "qu’il était intéressant d’investir et d’ajouter de nouvelles ressources pour la production de sulfure de nickel destiné au marché des véhicules électriques." Le nickel bénéficie enfin de la reprise, à des niveaux de prix jamais vus, des cours du fer qui compose le ferronickel produit en Nouvelle-Calédonie par la SLN et la SMSP, ainsi qu’en Corée du Sud pour cette dernière.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 12.467 dollars vendredi à 15H30 GMT soit 5,65 dollars par livre. En hausse de 4,86 % pour la journée et 3,77 % sur la semaine.
"Plus de 5 200 lots de nickel ont été échangés à 9 h 37, heure de Londres, représentant environ 317 millions de dollars échangés."
Metal Bulletin Fastmarkets
Il aura suffi que des analystes londoniens spéculent sur l’intensification des émeutes en Indonésie, qui ont commencé après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, pour que le cours du nickel reprenne de la hauteur. A la City de Londres, les acteurs du marché des métaux industriels redoutent une paralysie des exportations portuaires indonésiennes. En réaction, "les prix de la tonne de nickel ont regagné près de 500 dollars, en quelques minutes, pour les contrats de juillet" précise la dernière note de Marex Spectron, le principal négociant industriel à Londres.
Autre nouvelles porteuses, les stocks de nickel dans les entrepôts mondiaux de la Bourse des métaux de Londres (LME) ont chuté à 101.000 tonnes, leur plus bas historique depuis 2012, "un niveau sans précédent" précise Alastair Munro, analyste au LME.
Sur le fil info, le producteur australien BHP a déclaré "qu’il était intéressant d’investir et d’ajouter de nouvelles ressources pour la production de sulfure de nickel destiné au marché des véhicules électriques." Le nickel bénéficie enfin de la reprise, à des niveaux de prix jamais vus, des cours du fer qui compose le ferronickel produit en Nouvelle-Calédonie par la SLN et la SMSP, ainsi qu’en Corée du Sud pour cette dernière.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 12.467 dollars vendredi à 15H30 GMT soit 5,65 dollars par livre. En hausse de 4,86 % pour la journée et 3,77 % sur la semaine.