Première étape
A ce moment, on connaissait l’existence de quatre cas en Nouvelle-Calédonie (un cinquième a été confirmé peu après), qui étaient tous pris en charge en médecine interne. C’est la première étape du parcours pour un patient confronté au coronavirus. Pour l'heure, 28 lits y sont dédiés. Un quota qui peut si nécessaire dépasser la centaine. Les cas les plus graves seront transférés dans une unité de réanimation dédiée à cela. Dimanche après-midi, elle était vide.Nous avons prévu un plan de montée en puissance qui devrait nous permettre de monter de vingt lits de réanimation, que nous avons d’habitude au CHT, jusqu’à pouvoir hospitaliser 49 patients de réanimation au CHT. Au maximum du maximum, nous pourrions augmenter notre offre de soins de réanimation de deux fois et demi.
- Dr Emmanuel Couadau, chef du service de réanimation
L'effet confinement
Si elles sont prêtes à gérer une véritable épidémie, les équipes du CHT restent optimistes et comptent sur le civisme de la population, qui doit se confiner à domicile à partir de la nuit prochaine.Dans les quinze prochains jours, on peut penser qu’il y aura encore des cas. Si la mesure de confinement est bien respectée, normalement on assistera à une diminution des cas. En sachant qu’on a d’autres mesures de prévention : une recherche assez précoce chez les gens qui ont des symptômes, pour pouvoir les extraire de la population générale et les mettre en isolement dans notre service.
-Dr Jad Kerbaj, infectiologue, service de médecine interne
En cas de symptômes
Les visites sont désormais interdites, au Médipôle, sauf pour visiter les enfants, aller voir les personnes en soins palliatifs ou accompagner une personne handicapée. Et en cas de symptômes, inutile de vous précipiter aux urgences. Composez le 15 ou le n° vert, 05 02 02. Six professionnels de santé sont dédiées à informer et orienter les Calédoniens. Pour rappel des symptômes en question, vous pouvez consulter cette page du ministère de la Santé. Ou celle du gouvernement local.Un reportage d’Anne-Claire Lévêque et Laura Shintu :