Près de cinq ans après les faits, des pêcheurs professionnels ont été condamnés en appel à des amendes allant de 350 000 F à un million. Il leur est reproché d’avoir pêché des poissons dans le Grand lagon Sud de nuit, à l’aide de lampes.
«On ne peut que se féliciter de ce jugement qu’on peut considérer comme exemplaire, réagit Jean-Marie Lafond, directeur provincial de l’environnement. Il montre que les autorités judiciaires ont pris conscience, également, de l’enjeu en terme de protection et de fragilité du lagon.» L’institution espère que l’affaire dissuadera les pêcheurs, aussi bien amateurs que professionnels, d’enfreindre le code de l’environnement.