Païta, le matin du samedi 6 novembre. La gérante d'une cave à vins met en rayon ses dernières bouteilles de blanc. Le confinement strict et les restrictions de vente d’alcool les week-ends l’obligent à écouler ses stocks. Avant la crise sanitaire, Alice Tru vendait jusqu’à 400 bouteilles en deux jours, explique-t-elle. contre 80 aujourd’hui.
Si ça continue comme ça, on ferme la boutique.
75% de chiffres d'affaires perdus en neuf semaines
A Dumbéa, chez Melina Abdelkader, les ventes ont également chuté. En 9 semaines, elle a perdu 75% de son chiffre d’affaires. Un coup dur pour cette caviste indépendante.
Je me retrouve dans le rouge, très mal, et avec des difficultés financières. A ne pas savoir comment on va faire pour payer les prochaines factures.
Redevenue infirmière libérale
Mère célibataire de trois enfants, elle n’a pas eu d’autre choix que de reprendre son ancienne activité, d’infirmière libérale. Si les restrictions ne sont levées les week end, ces deux cavistes craignent de devoir fermer boutique d’ici la fin de l’année.
Un reportage de Sheïma Riahi et Cédric Michaut :