Congrès : une aide exceptionnelle à l'énergie adoptée pour les Calédoniens au chômage total

Les élus du Congrès réunis en séance, ce mardi 26 novembre 2024.
Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a validé ce mardi 26 novembre 2024, la “création d’une aide à l’énergie exceptionnelle”, pour les Calédoniens les plus touchés par le coût de l’énergie. Elle pourra atteindre 20 000 francs CFP, pour les foyers en difficulté, avec des critères établis selon le revenu et la composition de la famille.

Après plus de trois heures d’échanges, au Congrès de la Nouvelle-Calédonie ce mardi 26 novembre 2024, l’aide exceptionnelle a l’énergie a été validée. Avec 29 voix pour et 14 abstentions. Un coup de pouce financier, pour les Calédoniens les plus touchés par le coût de l'énergie depuis le début de la crise.

20 000 francs maximum par résidence principale

De longs échanges ont eu lieu boulevard Vauban ce matin, autour des modalités de cette aide et sur les personnes ciblées par le dispositif, dont les fonds ne sont pas extensibles. Il s’agit d’une enveloppe de l’Europe de 200 millions de francs CFP. Une aide de 20 000 francs maximum par résidence principale, en quatre mensualités. Un coup de pouce aussi pour régler des arriérés, afin d'éviter les impayés.

L’aide doit être versée en un seul paiement, ciblant les factures d’électricité, de gaz, ou d’autres dépenses énergétiques prioritaires.

Le dispositif a été étendu jusqu’à fin décembre 2024. Au coeur des échanges ce matin au Congrès, une question posée : à qui accorder cette aide ? Les élus ciblent les Calédoniens au chômage total depuis le début du mois de mai. 9 000 personnes seraient concernées dans la période entre les mois de mai et de décembre, pour un montant total de 194 millions, selon les premières estimations.

Autre réserve évoquée : les travailleurs indépendants et les personnes qui ne touchent plus le chômage, ne pourront pas bénéficier de cette aide. C’est l'une des raisons qui a motivé l’abstention de l'intergroupe Les Loyalistes et du Rassemblement, qui veulent privilégier les mesures en faveur de la création d’emploi.