« Construire autrement » briguera aussi les suffrages en Province Sud aux Provinciales

Une nouvelle liste pour un nouveau défi : « Construire autrement », composée d’indépendantistes et de non-indépendantistes, décidés à être les acteurs de leur avenir en se présentant le 12 mai. Pas d’ambition politicienne mais une réflexion sur l’avenir selon Joël Kasarherou.
« Une société divisée, une économie au ralenti, une jeunesse montrée du doigt, une répartition des richesses injuste, une solidarité défaillante, des cultures imperméables les unes aux autres…» C’est face à ce constat que les membres de la liste « Construire autrement » ont décidé de s’engager en politique. 
 

Se tourner vers l’avenir

Pas question d’avenir institutionnel dans cette liste, puisque les hommes et les femmes qui la composent ont sur le sujet des avis différents. Il s’agit de « sortir des vieux clivages et de tourner son regard vers l’avenir ».
« Osons ! » s’exclament ces citoyens issus de la société civile. 
« Il faut essayer de poser le problème différemment. Il faut essayer de faire le pas de côté et essayer de voir quels sont nos horizons, qu’est ce qu’on a comme atouts et ne pas se laisser enfermer dans un schéma qui ne mène à rien, qui est stérile et même en ce moment mortifère. » estime Joël Kasarherou, la tête de liste.  
 

Des actions pour améliorer le quotidien

Parmi les ambitions de la liste, un meilleur service public, une économie diversifiée et à l’échelle pays avec de nombreuses possibilités hors nickel, un soutien au tissu associatif, une lutte accrue contre l’insécurité routière, des actions de prévention et de responsabilisation concernant la santé…
« Construire autrement » veut aussi accompagner la jeunesse pour lutter contre la délinquance. 
« On n’entend pas suffisamment les jeunes, on les stigmatise souvent mais on ne les entend pas. »
 

Ethique politique

La liste veut également faire de l’éthique politique « une valeur cardinale de la société » et revendique le droit à la parole. 
« Je récuse le terme petite liste. » indique Joël Kasarherou.  « Si c’est le fait de ne pas avoir de mis en examen, et de professionnels de la politique dedans, alors, oui. On est une liste de gens de la société civile et on a le droit de s’exprimer. »
Le programme détaillé de la liste sera dévoilé dans les semaines à venir.

Joël Kasarherou au micro de Cédric Michaut 
©nouvellecaledonie