Toujours pas de cas de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, mais devant l’avancée de l’épidémie dans le monde, l’exécutif local veut se tenir prêt. Il a annoncé ce mardi une série de mesures.
Malgré toutes les précautions prises, le passage au stade 2 du plan de lutte contre l’épidémie est très probable. C’est le président du gouvernement, Thierry Santa qui le concède. Même si la Nouvelle-Calédonie est pour le moment exempte de cas de Coronavirus, le virus devrait à un moment ou à un autre entrer dans le pays. Et les autorités doivent être prêtes.
Ces mesures à l’entrée dans les aéroports ou les ports sont maintenues.
Mais le gouvernement a annoncé ce mardi l’extension de la zone à risque qui compte désormais 21 pays avec l’ajout des Etats-Unis, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, la Suède, la Belgique, l’Autriche, le Bahreïn, le Koweït et l’Islande.
A noter que la dixième conférence du Pacifique insulaire pour la conservation de la nature et des aires protégées, prévue du 19 au 24 avril au centre Tjibaou, est reportée.
Le gouvernement met à jour régulièrement sur son site les informations concernant le Coronavirus.
Et le gouvernement local se prépare à cette éventualité plus que probable.
Ainsi, le Médipôle est prêt à accueillir des malades et le CISE à Koutio est prévu pour recevoir les personnes placées en quarantaine. Un millier de tests de dépistage du Covid-19 sont disponibles et 1500 sont en commande.
Concernant les masques de protection, le stock dont dispose la Nouvelle-Calédonie actuellement s’avèrerait insuffisant en cas de propagation du virus. Le gouvernement a donc formulé à l’Etat une demande de soutien au titre des stocks d’intérêt national. Une demande acceptée par l’Etat.
Des kits ont déjà été distribués aux professionnels de santé qui pourraient être en contact des malades, médecins ou ambulanciers.
Quant aux gels hydroalcoolique, les pharmacies ont été autorisées à en fabriquer localement selon la recette diffusée par l’OMS. Thierry Santa, le président du gouvernement, était l'invité du JT de NCla1ère avec Thérèse Waïa ce 10 mars :
Les agences de voyage et la compagnie Aircalin subissent l’impact du virus dans leur chiffre d’affaires. Ils ont demandé au gouvernement des mesures d’étalement de leurs charges fiscales et sociales. Aircalin estime ses pertes entre 600 millions et 1,2 milliards sur les trois mois qui viennent. Certains commerces sont également à flux tendu et s'inquiètent des conséquences si l'épidémie dure dans les mois qui viennent.
Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « task force », un groupe de travail qui réunira des organismes publics comme la direction des affaires économiques, la Cafat ou les Douanes, auxquels pourront être associés des acteurs économiques comme les chambres consulaires ou les partenaires sociaux. Il s’agit d’évaluer l’impact économique de cette épidémie, envisager les mesures à mettre en oeuvre pour limiter ces impacts, ainsi que l’établissement le cas échéant d’un plan de continuité des activités.
Et notamment gérer au mieux la situation pour éviter au maximum d’éventuelles pénuries. Une première réunion est prévue ce mercredi.
Thierry Santa, le président du gouvernement, invité du JT de NCla1ère
Le point avec Bruno Sat
Les mesures sanitaires actuelles
En fin de semaine dernière, les mesures sanitaires avaient été renforcées à l’aéroport de la Tontouta. Deux cas suspects ont ainsi été détectés : un enfant de deux ans et demi, rentré de métropole le 6 mars, avec toux et fièvre (il revenait du Haut-Rhin), et une jeune femme elle aussi revenue récemment d'Europe, plus précisément d'un voyage en Islande. Pour tous les deux, les tests au Coronavirus sont revenus négatifs, ce mardi.Ces mesures à l’entrée dans les aéroports ou les ports sont maintenues.
Mais le gouvernement a annoncé ce mardi l’extension de la zone à risque qui compte désormais 21 pays avec l’ajout des Etats-Unis, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, la Suède, la Belgique, l’Autriche, le Bahreïn, le Koweït et l’Islande.
A noter que la dixième conférence du Pacifique insulaire pour la conservation de la nature et des aires protégées, prévue du 19 au 24 avril au centre Tjibaou, est reportée.
Le gouvernement met à jour régulièrement sur son site les informations concernant le Coronavirus.
La préparation du stade 2
Le stade 2, c’est en cas d’identification de plusieurs foyers de cas dans le pays. C’est notamment le cas en France métropolitaine ou au Japon. Il s’agit alors de freiner au maximum la propagation du virus sur le territoire.Et le gouvernement local se prépare à cette éventualité plus que probable.
Ainsi, le Médipôle est prêt à accueillir des malades et le CISE à Koutio est prévu pour recevoir les personnes placées en quarantaine. Un millier de tests de dépistage du Covid-19 sont disponibles et 1500 sont en commande.
Concernant les masques de protection, le stock dont dispose la Nouvelle-Calédonie actuellement s’avèrerait insuffisant en cas de propagation du virus. Le gouvernement a donc formulé à l’Etat une demande de soutien au titre des stocks d’intérêt national. Une demande acceptée par l’Etat.
Des kits ont déjà été distribués aux professionnels de santé qui pourraient être en contact des malades, médecins ou ambulanciers.
Quant aux gels hydroalcoolique, les pharmacies ont été autorisées à en fabriquer localement selon la recette diffusée par l’OMS. Thierry Santa, le président du gouvernement, était l'invité du JT de NCla1ère avec Thérèse Waïa ce 10 mars :
Les conséquences économiques
Avant même d’apparaître en Nouvelle-Calédonie, le Coronavirus a des conséquences sur l’économie. Sur le secteur du tourisme et des transports aériens tout d’abord.Les agences de voyage et la compagnie Aircalin subissent l’impact du virus dans leur chiffre d’affaires. Ils ont demandé au gouvernement des mesures d’étalement de leurs charges fiscales et sociales. Aircalin estime ses pertes entre 600 millions et 1,2 milliards sur les trois mois qui viennent. Certains commerces sont également à flux tendu et s'inquiètent des conséquences si l'épidémie dure dans les mois qui viennent.
Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « task force », un groupe de travail qui réunira des organismes publics comme la direction des affaires économiques, la Cafat ou les Douanes, auxquels pourront être associés des acteurs économiques comme les chambres consulaires ou les partenaires sociaux. Il s’agit d’évaluer l’impact économique de cette épidémie, envisager les mesures à mettre en oeuvre pour limiter ces impacts, ainsi que l’établissement le cas échéant d’un plan de continuité des activités.
Et notamment gérer au mieux la situation pour éviter au maximum d’éventuelles pénuries. Une première réunion est prévue ce mercredi.
Thierry Santa, le président du gouvernement, invité du JT de NCla1ère
Le point en Australie
De son côté, l'Australie compte déjà trois morts et quatre-vingts personnes contaminées. Le pays semble osciller entre des mesures de précaution drastiques et des contraintes économiques . Canberra refuse l accès de son territoire aux voyageurs venant de pays fortement contaminés.Le point avec Bruno Sat