Le gouvernement de la Nouvelle-calédonie a décidé d’étendre la zone à risque pour le Covid-19 à quatre pays, dont la Métropole et le Japon. Une décision qui a des conséquences.
Caroline Moureaux•
Suisse, Norvège, France métropolitaine et Japon : ce sont les quatre nouveaux pays déclarés comme zones à risque par le gouvernement calédonien ce vendredi, hors transits.
Une mesure qui impose indique le gouvernement de « modifier la stratégie de contrôle sanitaire aux frontières, et particulièrement à l’aéroport international de La Tontouta qui constitue le principal point d’entrée en Nouvelle-Calédonie des voyageurs en provenance de ces pays ».
Test de dépistage pour les passagers présentant des symptômes
Les passagers arrivant de la zone à risque et qui présentent à la fois une fièvre et une toux seront transférés au Médipôle pour effectuer un test de dépistage.
Mise en quarantaine pour les personnes en contact avec des supposés malades
Pour les autres passagers, ceux qui n’ont pas été en contact direct avec les personnes potentiellement malades, ils sont invités à surveiller l’éventuelle apparition de symptômes. Ils recevront des consignes précises sur la conduite à tenir en cas d’apparition de ces symptômes.
Dispositif maintenu par les bateaux
La stratégie de surveillance ne change pas pour les bateaux. Les mesures actuelles sont confirmées, à savoir, l’interdiction de débarquer pour les passagers venant d’une zone à risque, et la possible interdiction de débarquer pour tous en cas de suspicion de maladie à bord. Cette mesure sera à l'appréciation de la DASS suite à des contrôles.
Toujours pas de cas en Calédonie
Rappelons qu’à l’heure actuelle, aucun cas de coronavirus n’a été déclaré en Nouvelle-Calédonie, et aucune personne n’a été mise en quarantaine. La liste des zones à risque s’établit comme suit au 6 mars : Chine (y compris Hong Kong et Macao), Singapour, Corée du Sud, Italie, Iran, Allemagne, Egypte, Espagne, France, Japon, Suisse et Norvège.