Covid-19 : le pass en passe d’entrer dans les mœurs

Un long week-end au rythme du pass sanitaire. En place depuis un mois, le précieux document est devenu pour de nombreux calédoniens, un accessoire indispensable pour accéder aux activités de loisirs.

« Un carnet de vaccination, un pass sanitaire s’il vous plaît ? », la phrase est devenue banale pour les Calédoniens souhaitant profiter de la grande majorité des lieux de loisirs. Ainsi, impossible d’entrer au Parc forestier sans l’un de ces deux sésames. Pas de quoi gêner Nathalie et Ghalmia : « On est tout à fait à l’aise, il fallait présenter le pass et la pièce identité. Voilà.»

Depuis le 11 octobre, le parc respecte à la lettre les mesures de sécurité sanitaire, même si celles-ci peuvent parfois contrarier la clientèle. « Il y a toujours des petites exceptions qui confirment la règle comme hier et avant-hier, explique Maxence Corbière, employé du Parc forestier. Ils sont pressés, ont envie de rentrer à la maison, du coup des fois ils sont un peu stressés, on essaie de gérer la situation quand même, mais dans la globalité ça se passe bien, ils acceptent bien la situation. »

Cette famille est venue de Bourail pour découvrir la capitale durant quatre jours. Au programme, promenades bucoliques, restaurants, croisières … des activités toutes soumises à contrôles. On fait preuve de résilience : « Maintenant il le faut, et puis on s’est adapté à tout ça, donc on vit avec », lancent Olivier et Laëtitia.

Une mesure qui rassure dans les salles de sport

Vivre avec son smartphone à portée de main est devenu une habitude pour les adhérents de salles de sport, contraints de montrer patte blanche pour s’entrainer. Une mesure qui tranquillise Tomy Dubuis : « On sait que tout le monde qui rentre ici à le pass, donc ça nous rassure et puis de toute façon ils ont des bonnes conditions ici, ils ont des désinfectants, des serviettes partout. » Utile pendant cette séance de cardio en demi-jauge avec distanciation physique et limitation du brassage de l’air.

Pour d’autres Nouméens, ce long weekend était au contraire l’occasion de se détendre, par exemple à la plage, l’un des derniers lieux de loisirs pour l’instant épargnée par le pass sanitaire.

Un reportage de Loreleï Aubry et Gaël Detcheverry :

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