72 associations calédoniennes dénoncent les coupes franches dans les subventions et, plus globalement, le manque d’intérêt des politiques pour leurs actions sur le terrain. Des actions qui, pourtant, tissent du lien social et viennent souvent pallier les politiques publiques.
•
Ces 72 associations se sont regroupées pour attirer l’attention du public sur l’immense perte de services que représenterait leur disparition. Sport, culture, solidarité, le tissu associatif calédonien est riche de bénévoles qui s’occupent des jeunes ou des personnes en situation de handicap, le plus souvent bénévolement. Pourtant, elles ont le sentiment de ne pas être reconnues à leur juste valeur. Alain Grabias, président de l’association pour la sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte en province Nord, s'inquiète : " C'est une question de considération et c'est ce qui m'inquiète le plus. Comment peut-on avoir si peu de considération pour le travail des associations alors qu'elles représentent la société civile et notre démocratie ?"
Certaines associations subissent actuellement des coupes brutales de leurs subventions. Et se demandent si elles seront toujours en capacité de mener leurs actions de proximité au cours des prochains mois. Depuis des années, les associations réclament un dispositif d’encadrement et une valorisation des bénévoles comme l'explique Marie Aimée Martin, vice-présidente de l’ACAF : " On a l'impression que le désir de structuration qu'on a mis en avant n'est pas pris en compte et pourtant il est nécessaire que les gens soient plus structurés. Les bénévoles qui gèrent les associations le font souvent avec leur coeur mais il est important d'être également professionnel."
Ces 72 associations réunies veulent faire entendre leur voix quant à leur utilité pour construire la Nouvelle-Calédonie de demain. Elles demandent aux institutions de faire de la vie associative une priorité et réclament au Congrès une feuille de route.
Encadrer le dispositif et valoriser les bénévoles
Certaines associations subissent actuellement des coupes brutales de leurs subventions. Et se demandent si elles seront toujours en capacité de mener leurs actions de proximité au cours des prochains mois. Depuis des années, les associations réclament un dispositif d’encadrement et une valorisation des bénévoles comme l'explique Marie Aimée Martin, vice-présidente de l’ACAF : " On a l'impression que le désir de structuration qu'on a mis en avant n'est pas pris en compte et pourtant il est nécessaire que les gens soient plus structurés. Les bénévoles qui gèrent les associations le font souvent avec leur coeur mais il est important d'être également professionnel."
Ces 72 associations réunies veulent faire entendre leur voix quant à leur utilité pour construire la Nouvelle-Calédonie de demain. Elles demandent aux institutions de faire de la vie associative une priorité et réclament au Congrès une feuille de route.