"Les responsables de l'Union Calédonienne ne souhaitent pas rencontrer la mission de dialogue présente en Kanaky dans ces conditions", a annoncé le parti indépendantiste dans un communiqué du 5 juin.
"En plus d'être sourd, l'Etat Macron envenime la situation par des pratiques coloniales. L'Union Calédonienne ne changera pas de cap et apporte son total soutien à tous ses élus à tous les niveaux", ajoute le parti qui s'est réuni en commission exécutive ce mercredi. En effet, "l'Union Calédonienne dénonce les répressions policières et militaires qui persistent depuis la levée de l'état d'urgence sans aucune retenue."
Retrait du projet de loi sur la modification du corps électoral
Le parti indique des "tournées de terrain" sont effectués par ses responsables, "mais la CCAT ne doit par porter seule toute cette violence, dont l'Union Calédonienne a tout mis en œuvre pour éviter", indique-t-il. Et d'ajouter : " l'Etat Macron et ses clones locaux n'ont pas saisi le message qui reste le même : le retrait du projet de loi constitutionnel sur la modification du corps électoral ."
Ainsi, le parti indépendantiste "exhorte l'Etat Macron à la raison pour qu'il s'assure que le calme revienne en stoppant immédiatement l'escalade."
Enfin, "l'Union Calédonienne appelle à resserrer les rangs du peuple Kanak et à l'unification des indépendantistes." Le prochain comité directeur du parti se tiendra le samedi 8 juin.