Nicolas Sarkozy s'exprime sur la situation en Nouvelle-Calédonie, dans une interview au journal Le Figaro. L'ancien chef de l'Etat prend ses distances avec Emmanuel Macron.
Le rôle du président n’est pas d’être à équidistance des loyalistes et des indépendantistes, mais d’affirmer très clairement qu’il est aux côtés de ceux qui veulent rester français, tout en respectant et en dialoguant avec les indépendantistes.
Nicolas Sarkozy
Dégeler le corps électoral
L'ancien président de la République (2007-2012) estime que le dégel du corps électoral doit aller à son terme : "À mes yeux, le débat est désormais clos, le processus a suivi son cours, il convient de confirmer le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, de dégeler le corps électoral, de faire appliquer la loi et évidemment de rétablir l’ordre".
Les émeutes
"La violence en Nouvelle-Calédonie n'est pas nouvelle", estime Nicolas Sarkozy. Selon lui, les actuelles émeutes ne sont pas forcément provoquées par le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral :"Prenons garde à ne pas surinterpréter politiquement ce qui relève du pillage, de la délinquance et de la criminalité."