De nouvelles places pour les bateaux de plaisance dans le Grand Nouméa

A Boulari, un deuxième ponton sera ouvert mi décembre, qui offrira 60 places supplémentaires à flot
On a fêté la semaine dernière les trois décennies d'activité de port Moselle. L'occasion de faire un point sur les infrastructures d'accueil des bateaux de plaisance. Les marinas de Nouméa vieillissent et saturent peu à peu : il faut donc rénover et surtout agrandir les pontons sur la province Sud.

Les plaisanciers ont de plus en plus de mal à trouver une place pour leurs bateaux. La Sodemo qui gère la majorité des ports et des marinas en province Sud a décidé d’embellir et d’élargir son offre. À port Garnier, les travaux de réfection ont commencé il y a plusieurs mois. Objectif : débarrasser le site des pontons vieillissants et mettre en place de nouvelles infrastructures. "On est passés sur des matériaux composites, avec une partie recyclée, explique Sébastien Fellmann, le directeur des ports de la Sodemo. C'est un investissement de 190 millions de francs."

Mais l’offre arrive à saturation à Nouméa. La Sodemo tente de trouver de nouvelles zones d’attractivité, et vient de récupérer la concession de port Boulari. Actuellement, 150 unités y sont accueillies, à sec et à flot. Des travaux d’agrandissement vont bientôt commencer pour héberger à terme plus de 230 bateaux. "La ville du Mont-Dore bénéficie de plusieurs kilomètres de littoral, peut-être un peu sous-exploités, estime Nicolas Oxford, directeur adjoint des services techniques de la commune. L'idée est d'ouvrir la mer et les îlots aux Mont-Doriens et aux visiteurs. L'avantage de port Boulari, c'est d'être proche des îlots du sud qui sont peu fréquentés."

Le port à sec bientôt refait à neuf

Avec un prix des places entre 20 et 25 % moins cher au Mont-Dore qu'à Nouméa, les responsables de port Boulari espèrent séduire une clientèle qui a de plus petits bateaux - le chenal d'entrée à la marina limite leur envergure -, mais aussi plus familiale. Il s’agira également, par le biais d’aménagements piétons, d’intégrer les activités nautiques au cœur de la ville.

Le reportage de Laurence Pourtau et Nicolas Fasquel : 

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