Alors que le débat sur la reconnaissance des Aborigènes et indigènes du détroit de Torrès se poursuit, deux anciens Premiers ministres libéraux prennent position : Tony Abbott et John Howard s'opposent à la signature d'un traité avec les Premiers Australiens.
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La discussion est relancée par la publication à venir d'un rapport sur l'organisation d'un référendum dont on parle depuis des années. Il est question d'introduire dans la constitution un paragraphe reconnaissant les Aborigènes et indigènes du détroit de Torrès comme premiers peuples australiens.
Avant de faire voter les Australiens, il faut déterminer quelle question poser, et pour le moment, les Aborigènes comme les non-Aborigènes ne parviennent pas à s'entendre. Pour certains, cela doit se limiter à une reconnaissance de la présence de peuples indigènes avant la colonisation, alors que d'autres veulent aller plus loin et obtenir la suppression d'articles racistes qui autorisent la discrimination.
La campagne pour le référendum semble patiner et en parallèle, une autre demande émerge : la signature d'un traité entre les Premiers Australiens et les autorités.
L'opposition travailliste se dit ouverte à la discussion, évoquant les traités signés entre les peuples indigènes et les gouvernements néo-zélandais et canadien.
Mais Tony Abbott, ancien Premier ministre et actuel député du parti libéral, y est farouchement opposé : « J'ai toujours été contre. Un traité, c'est un accord que deux nations passent entre elles. Évidemment, les Aborigènes sont les premiers Australiens, mais au bout du compte, nous sommes tous australiens, ensemble, donc je ne suis pas pour la signature d'un traité. »
Tony Abbott s'était autoproclamé ministre des Affaires indigènes après son élection au poste de Premier ministre. Il avait alors décidé de passer une semaine par an au sein d'une communauté aborigène isolée. Depuis, il a été évincé par Malcolm Turnbull, mais il continue ses visites annuelles - il est à Kununurra, en Australie occidentale, cette semaine.
John Howard, Premier ministre de 1996 à 2007, membre du parti Libéral, a également été interrogé sur le sujet et sa réponse est sans appel : « Je suis consterné par ce débat sur la signature d'un traité. Ça sèmerait la division et se solderait par un échec. Les Australiens ne seront pas attirés par l'idée d'un pays passant un traité avec lui-même. »
L'ancien Premier ministre se dit favorable à une reconnaissance des Aborigènes dans la constitution, mais il ne veut pas que ça aille plus loin.
L'actuel dirigeant du pays, Malcolm Turnbull, est en tournée en Asie et il ne s'est pas encore exprimé sur le sujet. On sait toutefois qu'il n'est pas favorable à un traité.
Avant de faire voter les Australiens, il faut déterminer quelle question poser, et pour le moment, les Aborigènes comme les non-Aborigènes ne parviennent pas à s'entendre. Pour certains, cela doit se limiter à une reconnaissance de la présence de peuples indigènes avant la colonisation, alors que d'autres veulent aller plus loin et obtenir la suppression d'articles racistes qui autorisent la discrimination.
La campagne pour le référendum semble patiner et en parallèle, une autre demande émerge : la signature d'un traité entre les Premiers Australiens et les autorités.
L'opposition travailliste se dit ouverte à la discussion, évoquant les traités signés entre les peuples indigènes et les gouvernements néo-zélandais et canadien.
Mais Tony Abbott, ancien Premier ministre et actuel député du parti libéral, y est farouchement opposé : « J'ai toujours été contre. Un traité, c'est un accord que deux nations passent entre elles. Évidemment, les Aborigènes sont les premiers Australiens, mais au bout du compte, nous sommes tous australiens, ensemble, donc je ne suis pas pour la signature d'un traité. »
Tony Abbott s'était autoproclamé ministre des Affaires indigènes après son élection au poste de Premier ministre. Il avait alors décidé de passer une semaine par an au sein d'une communauté aborigène isolée. Depuis, il a été évincé par Malcolm Turnbull, mais il continue ses visites annuelles - il est à Kununurra, en Australie occidentale, cette semaine.
John Howard, Premier ministre de 1996 à 2007, membre du parti Libéral, a également été interrogé sur le sujet et sa réponse est sans appel : « Je suis consterné par ce débat sur la signature d'un traité. Ça sèmerait la division et se solderait par un échec. Les Australiens ne seront pas attirés par l'idée d'un pays passant un traité avec lui-même. »
L'ancien Premier ministre se dit favorable à une reconnaissance des Aborigènes dans la constitution, mais il ne veut pas que ça aille plus loin.
L'actuel dirigeant du pays, Malcolm Turnbull, est en tournée en Asie et il ne s'est pas encore exprimé sur le sujet. On sait toutefois qu'il n'est pas favorable à un traité.