Discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : l'Uni décline l'invitation du gouvernement national

Paul Néaoutyine, chef de file de l'UNI, entouré de Nadège Faivre et Jean-Pierre Djaïwé
La décision a été officialisée ce dimanche 23 octobre. L'Uni ne se rendra pas à Paris pour les discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Le mouvement de Paul Néaoutyine explique son positionnement par des réponses manquantes de l'Etat et un trop plein de participants jugés illégitimes.

L'information est confirmée. L’Uni ne participera pas à la Convention des partenaires, le vendredi 28 octobre, à Paris. Raisons invoquées pour justifier cette absence : 

  • d'une part, l'Union nationale pour l'indépendance avait demandé des précisions sur l’organisation de ces rencontres juste après la visite de Jean-François Carenco, mais aucune réponse n’a été apportée par le ministre délégué, précise l’Uni.
  • d'autre part, elle regrette le nombre important de participants invités à cette convention. Une convention censée traiter notamment des compétences déjà transférées à la Nouvelle-Calédonie comme l’économie, l’énergie, le nickel ou encore l’environnement. 

Rappelons que l’Uni est composée notamment du Palika et de l’Union progressiste en Mélanésie (UPM). 

En résumé, ni le FLNKS, ni aucun des partis qui composent le front n’iront à Paris dans le cadre des discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Or, les échanges devaient permettre d’arrêter la méthode et le planning de ces discussions.