Diversité de la presse, esprit critique, fake news : Ségolène Breton, référente éducation aux médias et à l’information, invitée de la matinale

Ségolène Breton, professeur documentaliste et référente éducation aux médias et à l'information pour le vice-rectorat
Ségolène Breton, professeur documentaliste et référente du vice-rectorat en éducation aux médias et à l’information, était l’invitée de la matinale radio du mercredi 27 avril. C’est elle qui a coordonné l’organisation de la semaine de la presse et des médias dans l’école en Nouvelle-Calédonie. Une édition 2022 qui se déploie sur toute la Grande Terre.

Depuis 33 ans, la semaine de la presse et des médias dans l’école œuvre à mettre la presse sous toutes ses formes à la portée de la jeunesse. De la maternelle au lycée, elle est l’occasion de fournir aux plus jeunes les premières clés de compréhension d’un univers foisonnant, omniprésent et parfois obscur.

Un flux continu

Journaux, radios, télévisions, sites Internet, réseaux sociaux… Les canaux d’information sont aujourd’hui multiples et le flux est quasiment permanent. D’où l’importance de cette semaine dédiée aux médias et à l’information mais aussi de l’éducation au long cours. “C’est important pour nos jeunes de savoir ce que sont ces informations, d’où elles viennent, comment les décrypter, comment détecter les fake news…“, explique Ségolène Breton.

Nourrir l’esprit critique

A chaque âge sa sensibilisation et ses outils. Ségolène Breton œuvre au collège, un niveau qui rassemble des élèves connectés, une tranche d'âge où, justement, des clés de compréhension semblent plus que nécessaires. “Ils ne se rendent pas compte, ils ne se posent pas la question de ce qu’est une information, de ce à quoi elle sert… Mais dès que l’on aborde le sujet, ils se sentent concernés.“ La documentaliste axe son travail sur la diversité de la presse et sur les fake news.

Démêler le vrai du faux

Cette année, la semaine s’articule autour du thème “s’informer pour comprendre le monde“. Vaste projet dans une actualité marquée par la guerre de l’information, quel que soit le sujet, de la présidentielle à la guerre en Ukraine. “Ce qui est très important est de leur apprendre à vérifier les sources. Avec les fake news, les élèves ne savent plus trop ce qui est vrai, ce qui est faux. On cherche à faire en sorte qu’ils comprennent avant de juger.“

Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.