Dons d’organes de son vivant : une nécessité calédonienne 

C’est une préoccupation sociétale et une nécessité en terme de santé publique. Sur le sujet, une réunion publique s'est tenue hier soir au Congrès. Sur le territoire, plusieurs centaines de personnes attendent de recevoir une greffe et notamment une greffe de rein. 
300 Calédoniens sont en attende d’une greffe. Le rein est l’organe le plus recherché. En Nouvelle-Calédonie, l’insuffisance rénale est trois fois plus importante qu’en Métropole. 

Sylvio Chevalier est diabétique depuis l’âge de 7 ans. Ces deux reins ne fonctionnent plus, il est obligé d’être dialysé. Hospitalisé au Médipôle, il attend une greffe. « Je veux continuer à vivre, le diabète m’anéantit » confie-t-il.
 

Un succès à péreniser 

En 2013, un programme a été lancé permettant le prélèvement d’organes sur des personnes décédées. Il permet d’effectuer 10 à 20 greffes chaque année, en Australie. Pour le docteur Fadi Haidar, « il faut communiquer sur le don du vivant ». En décembre 2019, les deux premières greffes de rein à partir de donneurs vivants ont été effectuées avec succès, au Médipôle.  

Le reportage de Natacha Cognard et Cédric Michaut.