DOSSIER VIDÉO. En missions maritimes avec les agents de la douane

En missions maritimes avec la douane ©Natacha Lassauce-Cognard et Ismaël Waka-Ceou / NC La 1ère
En Nouvelle-Calédonie, la douane a deux principales missions : lutter contre les fraudes et gérer la perception des taxes en faveur du gouvernement local. Des journalistes de NC la 1ère ont suivi des agents lors de contrôles maritimes.

Ce soir-là, les agents de la brigade du port de Nouméa ont pour mission d’inspecter le Betico, qui fait la liaison entre la Grande Terre et les îles loyauté. Ils sont accompagnés de Modox, un berger belge malinois, chargé de détecter la présence de stupéfiants, y compris dans les bagages des passagers. 130 g de cannabis sont saisis, des amendes délivrées. 

À la recherche de navires suspects

Autre journée, autre mission. Dans le lagon cette fois. Grâce à un semi-rigide acquis cette année, les agents peuvent mener leurs opérations en toute autonomie. Plus besoin de se greffer aux gardes nature ou à la gendarmerie maritime. De la baie de Sainte-Marie à la grande rade de Nouméa, ils recherchent d’éventuels navires suspects. À bord de ce voilier venu d'Australie, ils vérifient que les propriétaires se sont acquittés du contrôle à la circulation et que les marchandises transportées ont été déclarées. Dans cet autre bateau, ils fouillent, en quête d'éventuelles armes et produits illicites. 

En 2022, la douane a collecté l'équivalent d'un quart du budget de la Nouvelle-Calédonie

Mais en Nouvelle-Calédonie, la douane intervient aussi dans la perception de taxes en faveur du gouvernement local. En 2022, elle a perçu 50 milliards de francs, l'équivalent d'un quart du budget total de la Nouvelle-Calédonie. À terre, les agents sont par exemple amenés à contrôler des containers. En moyenne, 100 000 passent chaque année par le port autonome de Nouméa.

Dans celui-ci, en provenance de Métropole, de mauvaises déclarations de litrages d’alcool entraînent un supplément de droits et de taxes à régler. D’autres produits n’ont pas été déclarés. Il s’agit de 28 800 sacs de congélation non zippés, qui mettent en danger la protection locale des marchés.