L'«Earth hour» à l'heure du confinement

Au parc Brunelet, à l'heure de l'extinction des feux de l'édition 2018.
Parmi les innombrables choses bouleversées par le Covid-10, on trouve la fête annuelle de la nature à la lueur des bougies. Earth hour ne donnera pas lieu à des manifestations, en Nouvelle-Calédonie, mais le confinement donne l'occasion ou jamais d'éteindre la lumière, à 20h30, pour la planète.
Marquer Earth hour n’aura jamais été aussi facile : la plupart d’entre nous serons à la maison, ce samedi, à 20h30. Confinement oblige, il ne sera pas difficile d’éteindre la lumière et les appareils électriques durant une heure. Ce sera même l’occasion d’occuper les enfants, au cas où on finisse par manquer d’idées ! A vos bougies, comme nous l’expliquaient Myriam Watué et son petit assistant : 

Depuis 2007

«Une heure pour notre planète», c’est la proposition émise depuis 2007, à Sydney. Une mobilisation citoyenne soutenue par le World wildlife fund qui rassemble chaque année des millions de personnes et qui éteint des monuments à la pelle. L’an dernier, la manifestation a été marquée dans 188 pays.
 

Conscience et action

L'idée : se reconnecter à la nature. «Earth hour, c'est plus qu’un évènement. Par le fait simple d’éteindre les lumières pendant une heure», il s’agit de «symboliquement exprimer sa prise de conscience et sa volonté d’agir pour mieux protéger la biodiversité», explique le WWF.
 

Cinq menaces

Lequel en profite pour mettre en avant cinq menaces environnementales :
• la disparition des pollinisateurs (abeilles, papillons, guêpes et oiseaux );
• la surconsommation des produits de la mer;
• le dérèglement climatique;
• la disparition de l’habitat des gorilles
• et la pollution plastique.
 

Annulation

L’antenne calédonienne du WWF porte Earth hour sur le Caillou mais cette année, pas de village dédié, pas d’animations. La mairie de Dumbéa a ainsi dû annuler sa course d’orientation nocturne à Koutio. Puisque la menace virale plane et que les rassemblements sont interdits, l’association a privilégié le virtuel.
 

Défis en ligne

Elle a plutôt lancé aux internautes une série de défis :
• s’inscrire aux concerts en streaming proposés par son équivalent australien. 
• occuper ses enfants pendant le confinement avec des actions éco-responsables.
• relayer la campagne «nos voix pour la planète».
• signer «la pétition mondiale contre la pollution plastique».
• écouter en podcast un épisode de L’Effet panda.   
 

Photos dans le presque noir

La mairie du Mont-Dore invite pour sa part les habitants à s’immortaliser en train de marquer Earth hour et à transmettre la photo.