Favoriser les modes de déplacement plus écologiques comme la marche, le vélo, les transports en commun, le covoiturage en proposant des solutions alternatives au "tout en voiture". À l’heure où le réchauffement climatique impose de réduire les émissions de CO₂ des transports, la question de l’écomobilité se pose tant pour les particuliers que pour les professionnels.
En Nouvelle-Calédonie, plusieurs entreprises sont engagées et mobilisées. C’est le cas de la société ECC Engie, fournisseur d’énergie, qui a signé en 2016 la charte écomobilité. "À l’époque, il y a plus de vingt ans, nous étions déjà dans une démarche d’écomobilité avec la réalisation du bilan carbone ou encore l’acquisition d’un véhicule électrique. Nous avons donc logiquement signé la charte de l’Ademe pour valoriser nos actions", explique Laurence Esquedin, responsable de la communication à EEC.
Acteur engagé dans la transition énergétique
Actuellement, l’électricité calédonienne est composée à 80% d’énergies carbonées et à 20% de renouvelables. L’objectif du gouvernement serait de passer à 70% de renouvelables dès 2030. EEC, s’inscrit dans cette démarche de transition énergétique, "nous sommes considérés comme site positif, c’est-à-dire que l’on produit plus que l’on consomme", fait savoir Frédéric Schall, responsable des services généraux à EEC.
"Nous arrivons à maîtriser notre consommation"
Frédéric Schall
L’entreprise est d’ailleurs la première en Calédonie à réaliser son bilan carbone. Les émissions de gaz à effet de serre ont en effet été comptabilisées une première fois, en 2008, puis une seconde fois en 2018. "Aujourd’hui les chiffreS sont bons car nous arrivons à maîtriser notre consommation. Pour le parc automobile par exemple, 100% de la production de CO₂ est compensée par la replantation d’arbres", assure Frédéric Schall.
Parmi les autres actions mises en place par EEC pour réduire son empreinte carbone : les bornes de paiement en ligne pour éviter les déplacements des clients, la digitalisation des services, la facilité d’accès aux transports en commun, le télétravail "avec des objectifs prévus dès 2024".
Un entretien à retrouver ici.