Edouard Philippe annonce un Comité des signataires en décembre et affiche sa confiance en l'avenir [Synthèse]

Pour clore sa journée en Nouvelle-Calédonie au lendemain du référendum, le Premier ministre a accordé une interview à NC la 1ère et Calédonia. Edouard Philippe a notamment annoncé la tenue d'un Comité des signataires en décembre à Paris. 

Au lendemain du "Non" à l'indépendance, le Premier ministre a passé la journée en Nouvelle-Calédonie pour rencontrer les formations politiques du Caillou. Dans une interview de vingt minutes à NC la 1ère et Calédonia, Edouard Philippe a annoncé qu'il avait proposé à ses interlocuteurs la tenue d'un Comité des signataires en décembre prochain à Paris.


Les 2è et 3è référendums

Le Premier ministre a expliqué que l'Etat, en tant que signataire de l'Accord de Nouméa, est tenu de respecter les accords. Voici ce qu'il a dit, à propos de l'organisation des deuxième et troisième référendums :

Nous ne souhaitons pas en sortir (NDLR : des Accords). Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas tenir compte des résultats du référendum. Il faut donc que nous parlions avec les forces politiques pour savoir comment elles envisagent l'avenir.


Problèmes économiques et sociaux

Le Premier ministre a estimé qu'il fallait travailler davantage sur les rééquilibrages économiques et sociaux en Nouvelle-Calédonie :

 

Les incidents 

Concernant les incidents isolés qui ont éclaté le soir du référendum, le Premier ministre a tenu à les minimiser, expliquant que la RP1 serait probablement rouverte dès mardi.


Confiance dans la jeunesse

Le Premier ministre a expliqué qu'il était confiant, "extrêmement confiant" pour l'avenir, notamment après sa rencontre avec les étudiants, à l'Université. 

"Venir en Calédonie, c'est en tomber amoureux"

En fin d'interview, le Premier ministre a expliqué qu'il était "impressionné par l'importance des enjeux".

Je suis frappé par la Nouvelle-Calédonie. Y venir, c'est en tomber amoureux.
Donc il faut se décarcasser pour essayer de trouver les bonnes solutions. 



Retrouvez l'interview intégrale en cliquant par ici.