"Sauf consensus fort"
Edouard Philippe a clairement indiqué qu'il était favorable à la poursuite du processus prévu par l'Accord de Nouméa, "sauf consensus fort".Les Accords prévoient que, sous certaines conditions, un deuxième puis un troisième référendums puissent être demandés par un tiers du Congrès, à certains moments de la vie démocratique de la Nouvelle-Calédonie.
Ces Accords nous lient et il n'y a aucune raison de s'en écarter, sauf à constater un consensus très fort de l'ensemble des forces politiques en Nouvelle-Calédonie.
S'il y avait un consensus très fort, nous le prendrions en compte, comme cela a été fait en 1998 pour modifier ou compléter les Accords de Matignon par l'Accord de Nouméa. Mais s'il n'y a pas de consensus très fort, alors ces accords nous lient car ils constituent la base sur laquelle nous construisons l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
- Edouard Philippe, à l'Assemblée nationale
Le Premier ministre a précisé que cette question des deuxième et troisième référendums sera, parmi d'autres, au programme du prochain Comité des signataires que l'Etat souhaite organiser à la mi-décembre, à Paris.
Edouard Philippe a conclu ainsi son intervention:
La qualité de l'organisation du scrutin du 4 novembre, l'engagement admirable des forces politiques de Nouvelle-Calédonie, la participation exceptionnelle à ce scrutin font que, aujourd'hui, la France doit être incroyablement fière de la Nouvelle-Calédonie
L'échange en vidéo
Regardez l'échange entre Philippe Gomès et Edouard Philippe, mardi 6 novembre à l'Assemblée nationale..@PhilippeGomesCE (UDI-Agir) salue l'importance et le résultat du référendum calédonien, évènement "digne et responsable", et demande au Gvt de détailler le calendrier des prochaines échéances électorales prévues par les Accords de Nouméa. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/0rtVbCnI6A
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 6 novembre 2018