Aucun des candidats présentés pour diriger l'exécutif n'a obtenu la majorité, ce mercredi soir. Le nouveau gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ne peut pas prendre ses fonctions. L'élection du président est repoussée à une date ultérieure.
Vers 18 heures mercredi, nouvel épisode d'un renouvellement haut en couleurs. Après un scrutin qui aura amené un siège de plus que prévu à l'Uni, et sorti l'Eveil océanien de l'exécutif, les onze membres élus se sont réunis dans les locaux du gouvernement.
Pas de majorité
Sous la présidence de Yannick Slamet, en tant que doyen d'âge, et en présence du haut-commissaire Laurent Prévost, il s'agissait de choisir un président, et un vice-président. Mais ce ne sera pas pour ce soir : «faute d'obtenir la majorité des voix», ils «n'ont pas pu être désignés», annonçait un communiqué de la Nouvelle-Calédonie une demi-heure après.
Dave Wahéo-Hnasson explique !
Les candidats
Trois candidats se sont présentés à la présidence. Comme attendu, pourrait-on dire, puisqu'il s'agissait :
- du sortant Thierry Santa pour l'Avenir en confiance, il a obtenu quatre voix;
- de Samuel Hnepeune pour l'UC-FLNKS et Nationalistes et l'Eveil océanien (trois voix);
- de Louis Mapou, chef du groupe Uni au Congrès (trois voix).
Remis à une date encore inconnue
Un bulletin blanc a été émis, qui correspond à l'élu Calédonie ensemble. Le scrutin est reporté, à une date qui sera programmée «prochainement» par le haut-commissaire «dès lors que les conditions seront réunies». Dans l'intervalle, le seizième gouvernement continuera à assurer les affaires courantes.
Et maintenant ?
Cet épilogue de la journée inspire de la déception à Thierry Santa, qui s'est exprimé pour l'AEC. Gilbert Tyuienon a quant à lui réagi au nom des indépendantistes. Le vice-président sortant a évoqué des discussions, au sein de la mouvance, pour le début de la semaine prochaine, après un bureau politique élargi de l'Uni-Palika et un comité directeur de l'Union calédonienne.