Au 13e jour des violences en Nouvelle-Calédonie et après le passage du président de la République jeudi, le député de la deuxième circonscription réagit. "Suite aux déclarations de la CCAT, tout le monde aura désormais compris que le texte sur le dégel n’était qu’un prétexte. Le prétexte d’une branche, une branche radicalisée de la mouvance indépendantiste pour obtenir par la rue ce qu’elle n’a pas obtenu par les urnes."
Selon Nicolas Metzdorf, "trouver un accord dans ce contexte sera difficile, pas impossible, mais difficile." Il estime en effet que "les leaders indépendantistes modérés sont dépassés politiquement et majoritairement par cette « branche radicale » qui menace tous ceux qui voudront accepter de dialoguer."
Un "travail dantesque" des forces de l'ordre
Concernant les récentes exactions dans l'agglomération, le député assure que "les forces de l’ordre font actuellement un travail dantesque et les quartiers soumis au diktat des bandes organisées sont peu à peu repris avec des moyens désormais colossaux qui ne cessent de se renforcer."
Si nous cédons à la destruction, comment feront nos instituteurs et nos professeurs demain pour dire à nos enfants que « la violence ne résout rien » ?
Nicolas Metzdorf, député
Trouver un accord
Le député assure néanmoins que "dans le mois qui a été ouvert par le président de la République", il consacrera "toute sa détermination" à contribuer à trouver un accord. "Je sais que les indépendantistes prendront de gros risques à l’accepter."
Il réclame ainsi que les discussions reprennent "sans préalable et sans condition". Dimanche, "je rencontrerai la mission de travail qui a été mise en place et encore une fois, comme l’ensemble des loyalistes depuis novembre 2021, je ferai part de nos propositions pour sortir par le haut de cette crise."