L’autorisation de manifester devant le haut-commissariat leur avait été refusée. Une soixantaine de personnes s'est finalement rassemblée, ce mardi matin, près du siège de l'USTKE, à la Vallée-du-Tir à Nouméa. Un mouvement qui visait à interpeller le président de la République en visite en Nouvelle-Calédonie depuis lundi soir. Les manifestants ont réaffirmé la volonté du peuple kanak d’accéder à la pleine souveraineté. Ils ont insisté sur leur préférence pour le maintien du gel du corps électoral.
"Pour nous, le corps électoral tel qu’il a été défini au niveau de l’Accord de Nouméa, on ne doit plus y toucher car il a déjà fait l’objet de négociations et de restrictions, estime André Forest, président de l’USTKE. Il doit rester car c’est un accord électoral qui concerne les citoyens du pays. C’est sur cette notion de citoyenneté qu’on entend rester."
"La colonisation, un crime contre l'humanité"
Avant de poursuivre : "on a toujours en mémoire le discours qu’il a prononcé à Alger au début de sa première mandature. Il affirmait notamment que la colonisation est un crime contre l’humanité. Ce qu’on lui conseille, c’est de joindre le geste à la parole".
L'interview réalisée par David Sigal et Carawiane Carawiane :
Dans un communiqué, l'USTKE appelle les adhérents et sympathisants à une "mobilisation massive" demain, mercredi 26 juillet à 7h, devant son siège.