L'Airbus de la République française transportant le président de la République s'est posé ce jeudi matin peu avant 8h30 (heure de Nouméa) sur le tarmac de l'aéroport Nouméa-la Tontouta. Annoncée il y a moins de 48 heures, la visite d'Emmanuel Macron est très attendue en Nouvelle-Calédonie, après onze jours chaotiques. Les émeutes qui secouent le territoire ont fait officiellement six morts, dont deux gendarmes.
Quel programme présidentiel ?
On sait encore peu de choses du programme du président de la République. Il devrait se rendre dans la matinée au haut-commissariat, à Nouméa, pour rencontrer les acteurs politiques calédoniens et entamer avec eux les discussions. Mais on ignore encore qui sera présent pour ces premières rencontres. Il rencontrera également les représentants du monde économique, durement frappé depuis onze jours. La durée du voyage présidentiel est également incertaine. Initialement prévu sur une journée, ce séjour pourrait se prolonger aussi vendredi, selon l'AFP.
Première déclaration
Le chef de l'Etat a fait une première déclaration sur le tarmac.
Je veux vous dire en arrivant en Nouvelle-Calédonie, avant de rejoindre Nouméa, ma volonté avec les ministres d’être aux côtés de la population et que le plus vite possible ce soit le retour à la paix au calme, à la sécurité. C’est la priorité des priorités. Avec le retour au calme et à la sécurité c’est aussi le retour aux soins normaux, à l’approvisionnement, à l’alimentation. Car je sais aujourd’hui que la population souffre d’une situation de grande crise. C’est la priorité de cette visite. Nous aborderons également la reconstruction économiques et puis les questions politiques, les plus délicates, pour parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Je vais me rendre au haut-commissariat et écouter. Ecouter l’ensemble des forces institutionnelles, politiques, économiques, coutumières. A l’issue de cette journée, des décisions seront prises et des annonces seront faites. Je viens ici avec détermination. Avec aussi beaucoup de respect et d’humilité. -Douze heures sur place suffiront ? -Nous verrons je n’ai pas de limite
Emmanuel Macron