En ce qui concerne les pays, outre la France et la Nouvelle-Zélande, cet appel a été adopté par le Canada, l'Irlande, la Jordanie, la Norvège, le Royaume-Uni, le Sénégal, l'Indonésie, la Commission européenne.
D'autres pays dont l'Australie, l'Allemagne, l'Inde, le Japon, le Pays-Bas, l'Espagne et la Suède ont "également apporté leur soutien à l'Appel", a précisé la présidence française.
Thank you for being here @JacindaArdern, @KingAbdullahII, @Macky_Sall, @Pak_JK, @erna_solberg, @JustinTrudeau, @theresa_may, @LeoVaradkar, and @JunckerEU, for an unprecedented joint initiative: the #ChristchurchCall to eliminate terrorist and violent extremist content online. pic.twitter.com/NLqIeWmG4V
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 mai 2019
Elaborer des procédures pour réagir rapidement
Les gouvernements et géants du Net promettent conjointement d'"accélérer la recherche et le développement" et d'"élaborer des procédures permettant de réagir rapidement, efficacement et de manière coordonnée à la diffusion de contenus terroristes et extrémistes violents à la suite d'un événement terroriste", selon le texte de l’appel.Cet engagement coïncide avec les deux mois de l'attaque ayant fait 51 morts dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande dont l'auteur a diffusé les images en direct sur internet grâce au service Facebook Live.
EN DIRECT | Le Président @EmmanuelMacron et la Première ministre de la Nouvelle-Zélande @JacindaArdern lancent l’Appel de Christchurch à agir contre le terrorisme et l’extrémisme violent en ligne. #Christchurchcallhttps://t.co/CNbfo80u9e
— Élysée (@Elysee) 15 mai 2019
Les Etats-Unis ne signent pas
Les Etats-Unis ne sont pas signataires de "l'Appel de Christchurch" auquel ont répondu mercredi les géants d'internet pour lutter contre la violence en ligne, deux mois après la diffusion en direct sur Facebook de l'attaque contre des mosquées en Nouvelle-Zélande."Bien que les Etats-Unis ne soient pas actuellement dans une position de se joindre à l'adhésion, nous continuons de soutenir les objectifs généraux représentés" par "l'Appel de Christchurch", a indiqué la Maison Blanche, dans un communiqué.
The Trump Administration is fighting for free speech online.
— The White House (@WhiteHouse) 15 mai 2019
No matter your views, if you suspect political bias has caused you to be censored or silenced online, we want to hear about it! https://t.co/9lc0cqUhuf pic.twitter.com/J8ICbx42dz
Liberté d’expression et liberté de la presse
"Nous continuons à être pro-actifs dans nos efforts pour combattre les contenus terroristes sur internet tout en continuant également à respecter la liberté d'expression et la liberté de la presse", a relevé mercredi l'exécutif américain.Et d'ajouter: "Nous encourageons les groupes technologiques à appliquer leurs règles d'utilisation et leurs conditions communautaires interdisant l'usage de leurs plateformes à des fins terroristes".
Par ailleurs, "nous maintenons que le meilleur outil pour lutter contre la rhétorique terroriste est la rhétorique productive et donc nous insistons sur l'importance de promouvoir des discours alternatifs crédibles comme étant la méthode principale par laquelle nous allons contrecarrer le message terroriste".
Découvrez le texte de l'appel de Christchurch