Explications sur le départ d'Antoine Kombouaré de Lens (L2) pour Guingamp (L1). Retour sur trois saisons animées et passionnées au Racing, et focus sur son nouveau club.
POURQUOI QUITTER LENS ?
En 2013, de retour d'une expérience en Arabie saoudite, l'ancien défenseur du PSG s'engage avec Lens, alors en Ligue 2. A l'époque, son choix paraît opportun. Le RCL, très ambitieux, vise la montée après avoir obtenu le soutien financier d'un investisseur azéri.
L'équipe termine 2e du championnat et atteint son objectif. C'est une nouvelle accession en L1 pour Kombouaré, qui avait déjà connu pareil succès avec le VA.FC. Mais une fois au top niveau, les promesses de l'investisseur s'évanouissent. Pas de budget pour les transferts, un recrutement a minima. Le début des ennuis. L'effectif est trop jeune et inexpérimenté. Lens, qui ne fait pas le poids, termine dernier du championnat avec seulement 7 victoires, 8 nuls et 23 défaites.
Une fois revenu en L2, le manque de transparence dans les comptes financiers pose encore problème. La DNCG enquête. Les transferts passent une nouvelle fois à la trappe et l'on craint même une rétrogradation administrative. Difficile, dans ces conditions, de bien débuter : le Racing enchaîne 8 matchs sans succès, toutes compétitions confondues. C'est fin novembre dernier que l'équipe commence véritablement à tourner. Elle gagne six rencontres et enregistre deux nuls en neuf matchs. Nous sommes alors en début d'année 2016 et l'équipe de "Koulone" est désormais 5e, à trois points du podium. Une série de revers contre des mal classés (0-1 contre Valenciennes, 1-1 à Sochaux) l'éloigne cependant à nouveau du podium, mais les Sang et Or reviennent encore à la charge début avril avec trois nouveaux succès. Ils remontent 4e position, à une longueur du 3e, Metz.
L'équipe termine 2e du championnat et atteint son objectif. C'est une nouvelle accession en L1 pour Kombouaré, qui avait déjà connu pareil succès avec le VA.FC. Mais une fois au top niveau, les promesses de l'investisseur s'évanouissent. Pas de budget pour les transferts, un recrutement a minima. Le début des ennuis. L'effectif est trop jeune et inexpérimenté. Lens, qui ne fait pas le poids, termine dernier du championnat avec seulement 7 victoires, 8 nuls et 23 défaites.
Une fois revenu en L2, le manque de transparence dans les comptes financiers pose encore problème. La DNCG enquête. Les transferts passent une nouvelle fois à la trappe et l'on craint même une rétrogradation administrative. Difficile, dans ces conditions, de bien débuter : le Racing enchaîne 8 matchs sans succès, toutes compétitions confondues. C'est fin novembre dernier que l'équipe commence véritablement à tourner. Elle gagne six rencontres et enregistre deux nuls en neuf matchs. Nous sommes alors en début d'année 2016 et l'équipe de "Koulone" est désormais 5e, à trois points du podium. Une série de revers contre des mal classés (0-1 contre Valenciennes, 1-1 à Sochaux) l'éloigne cependant à nouveau du podium, mais les Sang et Or reviennent encore à la charge début avril avec trois nouveaux succès. Ils remontent 4e position, à une longueur du 3e, Metz.
Le sprint final sera malheureusement raté avec des défaites à Nîmes, contre le Paris FC et à Bourg-en-Bresse. Le club lui se relève doucement.
LE VOYAGE SE POURSUIT
Après le PSG, Strasbourg, Valenciennes, Al-Hilal et Lens, Antoine Kombouaré mène donc sa pirogue vers une nouvelle destination. Il arrive à Guingamp, dans les Côtes d’Armor, près de l'Angleterre où il rêve un jour d'entraîner. Il s’est engagé pour trois ans en faveur de ce club atypique, installé dans une petite commune de 7000 habitants intramuros, 22 000 périphérie comprise. Son stade, celui du Roudourou, pourrait presque accueillir tout le monde les soirs de matchs (18 250 places assises). Ambiance familiale, fort soutien populaire, l'En Avant présente des caractéristiques similaires à d'autres clubs côtoyés par le technicien kunié dans sa carrière. Il offre une différence de taille : l'assurance d'une bonne gestion. Noël Le Graët en a été le dirigeant pendant de longues années, avant de prendre la tête de la Ligue Nationale, puis de la Fédération française. Son gendre, Bertrand Desplat, a pris sa succession.
Un sérieux séduisant pour des entraîneurs en quête de stabilité. Un tremplin intéressant pour des joueurs souhaitant se faire remarquer par de plus grosses écuries. Le coach Jocelyn Gourvennec vient d'être recruté par Bordeaux. Et l'attaquant Claudio Beauvue, inconnu encore il y a trois saisons, a joué pour l'Olympique Lyonnais et le Celta Vigo, après avoir flambé sous les couleurs guingampaises.
Un sérieux séduisant pour des entraîneurs en quête de stabilité. Un tremplin intéressant pour des joueurs souhaitant se faire remarquer par de plus grosses écuries. Le coach Jocelyn Gourvennec vient d'être recruté par Bordeaux. Et l'attaquant Claudio Beauvue, inconnu encore il y a trois saisons, a joué pour l'Olympique Lyonnais et le Celta Vigo, après avoir flambé sous les couleurs guingampaises.
UN PETIT POUCET CAPABLE DE TOUT
Guingamp a passé neuf saisons en Ligue 2 avant de monter en 2013. Depuis, il fait le yoyo entre la 16e et la 10e place dans l'élite. Comme à Strasbourg et Valenciennes, Antoine Kombouaré retrouve donc une équipe de deuxième moitié de tableau. Il aime ce genre de défis. En Alsace, le Kunié avait réussi à terminer 13e pour sa première année. Dans le Nord, il avait obtenu trois maintiens consécutifs (17e, 13e, 12e) avant de signer au PSG.
L'En Avant, lui aussi, affectionne les challenges. C'est presque une culture. En 2002-2003, Drogba, Malouda et compagnie s'étaient classés 7e de la Ligue 1 à six points du champion lyonnais. Plus récemment, les deux coupes de France remportées en 2009 et 2014 contre Rennes ont fait sensation. Des sacres suivis par deux participations à la Coupe de l'UEFA. Enfin, ne pas oublier cette 10e place inattendue en L1 en 2014-2015.
Il y a de la matière pour bien faire dans les Côtes d'Armor. Antoine Kombouaré, le sait. Dans son effectif, il pourra notamment compter sur le milieu récupérateur Younousse Sankharé, formé au PSG, et les attaquants Jimmy Briand et Sloan Privat (14 buts à eux deux cette saison).
L'En Avant, lui aussi, affectionne les challenges. C'est presque une culture. En 2002-2003, Drogba, Malouda et compagnie s'étaient classés 7e de la Ligue 1 à six points du champion lyonnais. Plus récemment, les deux coupes de France remportées en 2009 et 2014 contre Rennes ont fait sensation. Des sacres suivis par deux participations à la Coupe de l'UEFA. Enfin, ne pas oublier cette 10e place inattendue en L1 en 2014-2015.
Il y a de la matière pour bien faire dans les Côtes d'Armor. Antoine Kombouaré, le sait. Dans son effectif, il pourra notamment compter sur le milieu récupérateur Younousse Sankharé, formé au PSG, et les attaquants Jimmy Briand et Sloan Privat (14 buts à eux deux cette saison).
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