En Papouasie-Nouvelle-Guinée, plusieurs morts après de violentes émeutes

Des manifestations de fonctionnaires ont dégénéré ce mercredi, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Au moins 15 personnes sont mortes dans les deux principales villes, Port Moresby et Lae.

Une manifestation de fonctionnaires a dégénéré, ce mercredi, à Port Moresby, la capitale de Papouasie-Nouvelle Guinée. Militaires, policiers et gardiens de prison protestaient contre des réductions de salaires. Les rassemblements de militaires, policiers et gardiens de prison se sont déroulés dans le calme le matin. Puis des violences ont éclaté l'après-midi dans plusieurs quartiers de Port Moresby. 

Huit personnes ont trouvé la mort dans la capitale, et sept autres sont décédées à Lae, la plus grande ville du pays, selon le commissaire de la police royale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, David Manning. 

Qui sont les émeutiers ?

Une vidéo de l’AFP montre la foule tenter de forcer la grille d'entrée du bureau du Premier ministre. Elle a ensuite essayé sans succès d'incendier un poste de garde, avant de finalement mettre le feu à un véhicule de police garé devant le bâtiment. Sur les réseaux sociaux, on voit des magasins pillés et des policiers débordés peinant à restaurer l'ordre public. 

Les forces de sécurité ont été à l'origine des manifestations, mais les émeutiers semblent être un mélange de civils, de policiers et de soldats selon un correspondant de l'AFP. 

Le gouvernement a indiqué que les réductions de salaires étaient dues à un problème technique, et a promis de réparer le problème rapidement.