Au lendemain de l'éruption volcanique survenue en Nouvelle-Zélande, le bilan provisoire a été passé à treize morts et la police a annoncé l'ouverture d'une enquête criminelle pour déterminer comment un tel drame a pu arriver.
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Comment l'éruption du volcan de White island a-t-elle pu causer la mort de treize personnes, un bilan provisoire ? C'est ce que doit déterminer l'enquête criminelle annoncée ce mardi par la police kiwie. Le niveau de menace avait été relevé la semaine dernière. Ce qui soulève la question de savoir si les touristes auraient dû être autorisés à se rendre sur White island, également appelée Whakaari, située en Bay of Plenty dans l'île du Nord.
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47 touristes et guides sur place
Au moment du drame, 47 personnes se trouvaient sur le site, dont les nationalités ont pu être déterminées : 24 ressortissants australiens, neuf Américains, cinq Néo-Zélandais, quatre Allemands, deux Chinois, deux Britanniques et un Malais. La police a confirmé que cinq d'entre eux ont été tués et que huit autres, toujours portées disparus, seraient également décédés. Selon le ministère de la Santé, cité par des médias comme Radio New Zealand, 25 des 31 blessés hospitalisés se trouvaient dans des unités de traitement des brûlures, au sein des hôpitaux de Christchurch, Hutt Valley, Waikato et Middlemore.Deux enquêtes
«Je peux maintenant confirmer que nous allons ouvrir une enquête criminelle sur les circonstances dans lesquelles des personnes sont décédées et ont été blessées sur White island», a déclaré à la presse le sous-commissaire John Tims, à Wellington. Il n'a pas précisé l'objet de cette enquête ni les chefs d'accusations auxquels elle pourrait aboutir. Cette enquête criminelle se déroulera parallèlement à une autre, menée par l'organisme de surveillance Work safety New Zealand, en charge de la sécurité au travail.Explications du tour opérator
S'exprimant avant cette annonce, la compagnie White island Tours a indiqué qu'elle prenait très au sérieux ses responsabilités en matière de sécurité. Le président de la société, Paul Quinn, a expliqué à la télévision néo-zélandaise que son entreprise prend des mesures en fonction du rapport sur le niveau d'activité du volcan, émis par l'agence géoscientifique gouvernementale, GNS. Il a affirmé que lundi, le niveau d'activité était de 2, ce qui correspond à des «troubles volcaniques modérés à élevés». Le dirigeant a annoncé que deux guides de sa compagnie ont disparu après cette éruption.Comment s'y rendre en toute sécurité ?
Mardi en fin de journée, les autorités continuaient à chercher le moyen d'explorer l'île volcanique en toute sécurité, par exemple en évaluant la quantité de gaz dans l'atmosphère. Environ 10 000 touristes se rendent chaque année sur ce volcan qui a connu de fréquentes éruptions au cours des cinquante dernières années.La Nouvelle-Zélande, un pays situé sur la ceinture de feu du Pacifique, rappelle ce sujet de Gilbert Assawa :