Enzo Dehm-Taine, l'illustration comme passion

Pierre Corneille a écrit « la valeur n’attend point le nombre des années ». Cette phrase pourrait s’appliquée à l’illustrateur Enzo Dehm-Taine. Né le 27 mars 2001 d’une mère de Lifou et d’un père originaire de Sarreguemines, en Lorraine, il produit ses propres planches depuis un an.

Sa passion du dessin, il l’a cultive depuis sa tendre enfance. Après une cursus scolaire du côté de Hnathalo, il a obtenu son baccalauréat en design et arts appliquées au lycée Jules-Garnier, à Nouméa. Il a enchaîné par une année de formation en illustration, à Montpellier, où il réside encore, avant finalement de se lancer à son compte.

Son inspiration provient de Drehu, son île natale, et de sa culture kanak. « J’aime pouvoir mettre en couleurs et en images ces contes et ces légendes qu’on a l’habitude d’entendre depuis petit. Cela laisse beaucoup de place à la création et à l’imagination tout en me permettant d’apporter ma patte et mon point de vue », explique le jeune homme.

Une clientèle du Caillou

Dans son travail, Enzo utilise les techniques du line art et du digital painting. Une peinture numérique sur palette graphique, qui a déjà trouvé preneurs : « j’essaye de travailler avec tout le monde parce qu’en tant qu’auto-entrepreneur, j’ai la chance de pouvoir « choisir » mes clients. En Nouvelle-Calédonie, je travaille autant avec des particuliers qu’avec de grosses instances, telles quel a province Nord. »

Ses premiers travaux sont d’ailleurs rendue publique dans le livre Gecko, l’an dernier, produit pour le compte de la province Nord. Son nouvel ouvrage, Le monde sacré de Caou est sorti en mars et est notamment distribué dans les écoles comme outil pédagogique.

Mais Enzo Dehm-Taine fourmille d’idée et planche déjà sur d’autres projets.

Le reportage vidéo d'Alexandre Rosada et Lina Waka-ceou :